Denis-Auguste AFFRE

Généalogie de Denis-Auguste AFFRE

Evêques et cardinaux

FrançaisNé(e) Denis-Auguste AFFRE

126ème archeveque de Paris

Né(e) le 27 septembre 1793 à Saint-Rome-de-Tarn, France , France

Décédé(e) le 27 juin 1848 à Paris, France

Origine du nom

Le nom est porté en Languedoc (34, 30, 12). Variantes : Affres (34, 31), Afre (33), Aifre (34), Ayffre, Ayfre (12). C'est un ancien nom de baptême, comme l'indique le hameau de Saint-Affre à Larroque-Toirac (46). Difficile de savoir qui était ce saint, également vénéré en Alsace. Est-ce le même que saint Affrique, qui aurait été évêque de Comminges ? Quant à l'origine, M.-T. Morlet penche pour le nom germanique Aiffro (= rude, revêche).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Denys Auguste Affre, né à Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron), le 27 septembre 1793, mort à Paris, le 27 juin 1848 fut le 126e archevêque de Paris.



À l'âge de quatorze ans il entra au séminaire de Saint-Sulpice, alors sous la direction de son oncle, Denis Boyer. Il acheva brillamment ses études et fut quelque temps le professeur de philosophie au séminaire de Nantes. Il fut ordonné prêtre le 16 mai 1818 et rejoignit les sulpiciens. Il fut successivement vicaire général des diocèses de Luçon et Amiens, puis évêque coadjuteur de Strasbourg en 1839. Il ne remplit jamais cette dernière fonction, ayant été appelé comme vicaire capitulaire de Paris, conjointement avec MM. Foret et Morille, à la mort de l’archevêque Hyacinthe-Louis de Quélen. Le 6 août 1840, il fut sacré archevêque à Notre-Dame de Paris.

...   Denys Auguste Affre, né à Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron), le 27 septembre 1793, mort à Paris, le 27 juin 1848 fut le 126e archevêque de Paris.



À l'âge de quatorze ans il entra au séminaire de Saint-Sulpice, alors sous la direction de son oncle, Denis Boyer. Il acheva brillamment ses études et fut quelque temps le professeur de philosophie au séminaire de Nantes. Il fut ordonné prêtre le 16 mai 1818 et rejoignit les sulpiciens. Il fut successivement vicaire général des diocèses de Luçon et Amiens, puis évêque coadjuteur de Strasbourg en 1839. Il ne remplit jamais cette dernière fonction, ayant été appelé comme vicaire capitulaire de Paris, conjointement avec MM. Foret et Morille, à la mort de l’archevêque Hyacinthe-Louis de Quélen. Le 6 août 1840, il fut sacré archevêque à Notre-Dame de Paris.



Dans l’exercice de cette charge il se signala par une attention passionnée pour l'amélioration des études ecclésiastiques et pour la liberté de l'enseignement. On lui doit la création de l'école des Carmes et de l'école de théologie de la Sorbonne (fermée sur ordre de Jules Ferry en 1885). Il ouvrit également de nombreuses paroisses ouvrières, comme celles de Ménilmontant, Plaisance, Petit-Montrouge, Maison-Blanche, Petit-Gentilly, Notre-Dame de la Gare, Billancourt, Gros-Caillou ou encore Sainte-Clotilde.



Pendant les insurrections de juin 1848, il crut que sa présence près des barricades pourrait être un moyen de ramener la paix. Il en fit part au général Louis Eugène Cavaignac, qui le mit en garde contre les dangers qu’il courrait. « Ma vie, répondit-il, a peu de valeur, je la risquerai volontiers. » Le 25 juin, les tirs ayant cessé à sa demande, il apparut sur la barricade à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine, accompagné par M. Albert, de la Garde Nationale, habillé comme un ouvrier et portant une branche verte en signe de paix, et par Pierre Sellier, un domestique qui lui était dévoué (des sources parlent aussi de ses deux vicaires généraux). Il fut accueilli dans la stupeur, mais à peine avait-il prononcé quelques mots qu'un coup de feu partit (par accident ?) des lignes de la Garde nationale et relança les hostilités. L'archevêque fut touché par une balle perdue (sans qu'on ne sache avec certitude, encore aujourd'hui, de quel côté celle-ci provenait). On l'amena au presbytère de Saint-Antoine et fut ramené le lendemain au palais épiscopal, où il mourut le 27 juin vers 4h30 du matin. Le lendemain l'Assemblée nationale vota l'hommage suivant :



L'Assemblée nationale regarde comme un devoir de proclamer sa religieuse reconnaissance et sa profonde douleur pour le dévouement et la mort saintement héroïque de Monseigneur l'archevêque de Paris.



Les obsèques officielles, le 7 juillet, furent un spectacle émouvant. Certaines biographies parlent de 200 000 personnes qui suivaient le cortège. Le cœur de l'archevêque fut placé dans une urne pour être gardé dans la chapelle des Carmes.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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