JEAN-PAUL II

Généalogie de JEAN-PAUL II

Papes

PolonaisNé(e) Karol Józef WOJTYLA

Pape de l’Église catholique romaine - 1978 à 2005

Né(e) le 18 mai 1920 à Wadowice , Pologne

Décédé(e) le 2 avril 2005 à Apostolic Palace , Vatican

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Karol Józef Wojtyła naît à Wadowice, petite ville de Galicie, deuxième fils d’Emilia, née Kaczorowska (1884 - 1929), et de Karol Wojtyła (1879 - 1941), officier en retraite. Le couple aura également une fille, Olga, morte en 1914 dès la naissance. Très tôt, il perd sa mère (1929) puis son frère aîné, Edmund (1906-1932), médecin.



Il suit des études de lettres à l’université Jagellonne de Cracovie, où il se spécialise en philologie polonaise. L’occupation allemande entraîne la fermeture de l’université. Le futur pape doit travailler comme ouvrier, d’abord dans une carrière de pierre, puis dans une usine chimique (Solvay). Parallèlement, il maintient ses activités littéraires, participant à la création d’une troupe de théâtre clandestine, le « Théâtre rhapsodique ».

...   Karol Józef Wojtyła naît à Wadowice, petite ville de Galicie, deuxième fils d’Emilia, née Kaczorowska (1884 - 1929), et de Karol Wojtyła (1879 - 1941), officier en retraite. Le couple aura également une fille, Olga, morte en 1914 dès la naissance. Très tôt, il perd sa mère (1929) puis son frère aîné, Edmund (1906-1932), médecin.



Il suit des études de lettres à l’université Jagellonne de Cracovie, où il se spécialise en philologie polonaise. L’occupation allemande entraîne la fermeture de l’université. Le futur pape doit travailler comme ouvrier, d’abord dans une carrière de pierre, puis dans une usine chimique (Solvay). Parallèlement, il maintient ses activités littéraires, participant à la création d’une troupe de théâtre clandestine, le « Théâtre rhapsodique ».



En 1941, à la mort de son père qui était le dernier membre de sa famille, Karol Wojtyła décide de devenir prêtre et en octobre 1942, il est accepté au séminaire clandestin que l’archevêque a organisé malgré l’interdiction allemande de former de nouveaux prêtres. En octobre 1944, menacé par l’insurrection de Varsovie, il trouve refuge au Palais épiscopal où le cardinal Adam Sapieha cache les séminaristes. Il ne retrouve sa liberté de mouvement que le 17 janvier 1945, suite à la libération de Cracovie.



Il est ordonné prêtre le 1er octobre 1946. Le cardinal Sapieha l’envoie aussitôt compléter sa formation à l’Angelicum de Rome, université alors dirigée par les dominicains. Il y restera deux ans, pour préparer sa thèse de doctorat en théologie sur « La foi dans la pensée de saint Jean de la Croix ». Il fait également des séjours en France et en Belgique. Il rencontre le théologien Henri de Lubac, l’abbé Joseph Cardjin, fondateur de la Jeunesse ouvrière chrétienne, et observe l’expérience des prêtres-ouvriers.



Il revient ensuite en Pologne où il travaille à la paroisse Saint-Florian de Cracovie. Il obtient également un doctorat de philosophie. Sa thèse porte sur le philosophe Max Scheler. En 1953, il assume la chaire de théologie morale et d’éthique sociale de la Faculté de théologie de Cracovie. À sa suppression, en 1954, il est nommé professeur d’éthique à l’Université catholique de Lublin. Il fonde dans cette ville un Institut de morale dont il conserve la direction jusqu’en 1978.



Le 28 septembre 1958, le pape Pie XII le nomme évêque auxiliaire de Cracovie. À 38 ans, Karol Wojtyła est le plus jeune évêque de Pologne. C’est à cette époque qu’il choisit sa devise « Totus tuus » (« tout à toi »), illustration de sa dévotion à la Vierge Marie. Il continue à se consacrer à la littérature, donnant même en 1960 une pièce de théâtre, La Boutique de l’orfèvre, dont le sous-titre est : « méditation sur le sacrement de mariage qui, de temps en temps, se transforme en drame. » Il collabore aux revues Znak et Tygodnik Powszechny, signant ses poèmes du pseudonyme « Andrzej Jawień ».



Il participe aux travaux préparatoires de Vatican II, notamment sur les schémas des futures constitutions dogmatiques Gaudium et spes et Lumen gentium. Il devient ainsi la figure de proue de l’épiscopat polonais. Paul VI le nomme archevêque de Cracovie le 13 janvier 1964, puis cardinal en 1967. En 1976 il prêche des Exercices spirituels au pape Paul VI et à la curie romaine[1]. Il joue un rôle important dans le groupe qui conseille Paul VI au sujet de la contraception juste avant l'encyclique "Humanae Vitae".



Selon les journalistes le conclave serait divisé entre deux favoris : Giuseppe Siri, archevêque de Gênes, et Giovanni Benelli, archevêque de Florence et proche de Jean-Paul Ier. Karol Wojtyla est élu le 16 octobre 1978 pape de l’Église catholique romaine, au huitième tour de scrutin. On sait que Mgr König, archevêque de Vienne, était très proche de lui, et paraît avoir été un de ses grands électeurs. Fait atypique : il était vêtu en curé au plus fort de l'élection.



La surprise est alors très grande : il est le premier pape slave de l'histoire et le premier non-italien depuis Adrien VI en 1522. Le cardinal protodiacre peine d'ailleurs à prononcer son nom lors de l'habemus papam et en oublie même de donner le nom choisi par le nouveau pape ; la foule croit d'abord avoir affaire à un cardinal africain et nombre de commentateurs sont pris de court lors de l'annonce, ignorant tout du nouveau pape. Le service de presse du Vatican n'ayant lui-même pas prévu de fiche biographique. Jean-Paul II se démarque dans la succession des papes par sa nationalité, son âge et sa condition d’ancien athlète. Surtout, il vient d’un pays communiste, d’au-delà du rideau de fer. Dans sa première déclaration, ce détenteur de l'infaillibilité suggère avec humour à la foule de le corriger s'il fait des erreurs... en Italien. Le pape est polyglotte.



Après avoir, semble-t-il renoncé à prendre le même nom que le saint patron de la Pologne, il choisit Jean-Paul II, en continuité avec ses trois prédécesseurs immédiats. Il inaugure son pontificat le 22 du même mois.



Son pontificat sera le troisième plus long (9 664 jours) de l’histoire bi-millénaire de la papauté. Sur ses 263 prédécesseurs, seul Pie IX (1846-1878) a régné plus longtemps que lui (31 ans 7 mois et 17 jours), mais saint Pierre, le premier des évêques de Rome, aurait régné encore plus longtemps (34 ans ou 37 ans dont 25 à Rome). Durant son règne, il aura connu trois présidents français, cinq présidents des États-Unis d'Amérique, et sept chefs d’état d’Union soviétique puis de Russie.[2



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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