Généalogie de Jean Arsène VERMENOUZE
Poètes
Né(e) Jean Arsène VERMENOUZE
Poète et félibre auvergnat
Né(e) le 26 septembre 1850 à Ytrac, France , France
Décédé(e) le 8 janvier 1910 à Ytrac, France
Son arbre généalogique
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Il est né le 26 septembre 1850 à Vielles d’Ytrac, près d’Aurillac. Son père, Firmin Vermenouze, est commerçant d'épicerie en Espagne. Sa mère est Mélanie Garric. Il était d'usage à l'époque que les épouses et les enfants restent en Auvergne, où l'on retournait quelques mois après une campagne de commerce de deux ans.
... Arsène Vermenouze (1850-1910, en langue d'oc Arsèni Vermenosa en graphie classique, Arsèni Vermenouzo en graphie mistralienne), est un poète auvergnat qui a écrit dans le dialecte aurillacois de la langue d'oc.
Il est né le 26 septembre 1850 à Vielles d’Ytrac, près d’Aurillac. Son père, Firmin Vermenouze, est commerçant d'épicerie en Espagne. Sa mère est Mélanie Garric. Il était d'usage à l'époque que les épouses et les enfants restent en Auvergne, où l'on retournait quelques mois après une campagne de commerce de deux ans.
C'est à 16 ans qu'il rejoint son père à Tolède. Il restera près de vingt ans en Castille. Tout en participant au commerce, il compose de nombreux poèmes en français. À partir de 1879, il envoie ses premiers poèmes à différents journaux du Cantal, notamment "l'Avenir du Cantal" journal radical d'Auguste Bancharel dans lequel il écrit des poèmes enflammés à la gloire de la Révolution Française.
À partir de 1887, dans le Moniteur du Cantal, puis dans La Croix du Cantal et la Croix cantalienne, Arsène Vermenouze anime la vie culturelle et politique cantalienne en publiant des poésies satiriques en auvergnat. Dans La Croix du Cantal, il sera « L’Arverne », éditorialiste en langue française profondément "catholique et patriote".
Sa vocation de félibre se fait sentir à partir de 1890. En 1891, il publie Oy felibres, oy cigaliés, oy troubaires où il exprime une idée essentielle du Félibrige : l’unité de la langue d’oc par-delà les variantes régionales.
En 1894, il compose le manifeste fondateur À toute l’Auvergne, et devient le président de la première école félibréenne auvergnate (l’Escolo oubernhato qui deviendra par la suite l’Escolo Auvernhato) qui se donne pour mission la défense et l’illustration de la langue d'oc et notamment du parler d'Aurillac, à travers sa revue Lo Cobreto (aujourd'hui La Cabreta). Jusqu'en 1908, au sein du Félibrige, Vermenouze a une intense activité de promoteur de la langue d'oc, composant les poèmes qui entreront dans son deuxième grand recueil, Jous la cluchado, où il se rapproche du système classique prôné par Prosper Estieu.
En 1900, il est élu majoral du Félibrige et rencontre Frédéric Mistral, qui l’accueille comme « premier majoral » d’Auvergne.
Un temps pressenti au poste de capoulié du Félibrige, il propose la candidature de Justin Bessou. Mistral, dans un courrier à Dévoluy, trouve son dialecte trop difficile à comprendre pour les Provençaux.
Arsène Vermenouze est aussi un grand poète en langue française. En 1903, paraît Mon Auvergne, recueil primé par l'Académie française. Vermenouze, conteur hors pair, issu d'une civilisation de la veillée, excelle à camper des personnages à les faire parler, à les faire vivre.
Il est en relation avec Roger Grand, archiviste aurillacois. À l'initiative de Justin Bessou, il rencontre en 1902 à Saint-André-de-Najac les poètes Prosper Estieu et Antonin Perbosc. Il traite de questions internationales, à l'occasion, en bonne prose d'oc, et est préoccupé par les difficultés que l'on fait à la langue bretonne sous le ministère Combes.
Il meurt d'une maladie des voies respiratoires dans sa maison natale de Vielles le 8 janvier 1910.
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