Jacques Germain SOUFFLOT

Généalogie de Jacques Germain SOUFFLOT

Architectes & designers

FrançaisNé(e) Jacques Germain SOUFFLOT

Architecte auteur du Pantheon

Né(e) le 22 juillet 1713 à Irancy, France , France

Décédé(e) le 29 août 1780 à Paris, France

Origine du nom

Nom porté en Bourgogne (89, 71), à rapprocher de Soufflet (59, 80). A pu désigner celui qui était chargé d'entretenir le feu dans la forge à l'aide du soufflet.

Son arbre généalogique

Signaler une erreur

Ce formulaire vous permet de signaler une erreur ou un complément à la généalogie suivante : Jacques Germain SOUFFLOT (1713)

Plus d'informations

Est né à Irancy (Yonne) le 22 juillet 1713 , il est mort à Paris le 29 août 1780.
Il est enterré au Panthéon et il n'a pas de descendance connue.
Fils de Germain Soufflot (18/6/1687 – 7/2/1758), avocat et lieutenant d'Irancy et de Catherine Million (20/2/1692 – 21/3/1743).
Il étudie au collège d'Auxerre, et s'intéresse très tôt à l'architecture. Voulant bâtir lui aussi des édifices, il refuse de se plier aux injonctions de son père, qui souhaite le voir s'orienter vers la magistrature.
En 1730, il quitte ses parents
...   Est né à Irancy (Yonne) le 22 juillet 1713 , il est mort à Paris le 29 août 1780.
Il est enterré au Panthéon et il n'a pas de descendance connue.
Fils de Germain Soufflot (18/6/1687 – 7/2/1758), avocat et lieutenant d'Irancy et de Catherine Million (20/2/1692 – 21/3/1743).
Il étudie au collège d'Auxerre, et s'intéresse très tôt à l'architecture. Voulant bâtir lui aussi des édifices, il refuse de se plier aux injonctions de son père, qui souhaite le voir s'orienter vers la magistrature.
En 1730, il quitte ses parents et s'engage comme simple tailleur de pierre chez un entrepreneur de Lyon, lequel, reconnaissant ses aptitudes, en fait son dessinateur et son secrétaire particulier.
En 1731, il part pour l'Italie.
En 1733, il est à Rome où il habite via dei Greci, à proximité de la place d'Espagne. En 1734, bien que non titulaire du grand prix de Rome, il est admis à l'Académie de France avec le statut de pensionnaire du roi, grâce au soutien de Saint-Aignan, ambassadeur de Louis XV, qui est séduit par ses dispositions pour l'architecture. C'est de son école romaine qu'il envoie aux chartreux de Lyon le plan d'un dôme qu'ils veulent faire bâtir, plan qui est agréé et qu'il est chargé de réaliser à son retour d'Italie.
À l'issue de ses trois années d'études architecturales à l'Académie de France à Rome, il quitte le palais Mancini en 1738. Il se rend à Paris, avant de se fixer à Lyon en 1740. Accueilli chaleureusement par l'Académie des beaux-arts de la ville, il se met à l’œuvre sans tarder, embellissant l'hôtel-Dieu en y édifiant une longue façade majestueuse sur le quai du Rhône, et un dôme couvrant une nouvelle chapelle.
Il exécute les dessins de l'hôtel-Dieu de la Charité à Mâcon, qu'il fait bâtir par les architectes Melchior Munet et Minoya, et dessine également le quai Saint-Clair et la nouvelle Loge-aux-Changes à Lyon (qui deviendra un temple protestant), la villa archiépiscopale des Génovéfains à Oullins et d'autres édifices.
En 1749, le duc de Villeroy, le recommande vivement à Madame de Pompadour, qui le fait entrer à l'Académie royale d'architecture à Paris et lui confie son frère cadet Abel François Poisson de Vandières, bientôt marquis de Marigny. Ce dernier, qu'on destine à la charge de surintendant des Bâtiments, doit aller en Italie pour y faire son apprentissage artistique: en 1749, il part de Paris avec l'abbé Le Blanc et Charles-Nicolas Cochin. Soufflot se joint à eux à Lyon. Il visite avec eux Naples, où il est reçu par le roi Charles de Bourbon.
De retour à Lyon, il dessine les plans d'un grand théâtre, qui doit s'élever dans le jardin de l'hôtel de ville, près du quartier neuf de Saint-Clair. Le bâtiment sera inauguré en 1756 par le marquis de Marigny, devenu surintendant des Bâtiments, qui est l'ami personnel de Soufflot depuis son voyage avec lui en Italie.
Très impressionné par le talent de l'architecte de Lyon, le jeune marquis n'a pas hésité à confier à celui-ci, en janvier 1755, la construction à Paris de l'église Sainte-Geneviève, évinçant le grand architecte Gabriel, directeur de l'Académie royale d'architecture, qui doit s'incliner devant le protégé du surintendant. Pour Soufflot comme pour tous les architectes de son époque, l'ordre classique était aussi évident que les proportions garanties par cet ordre. En 1739, alors qu'il était jeune architecte, il le qualifiait, dans son mémoire sur les proportions de l'architecture présenté à l'Académie des Beaux-arts de Lyon, d'ordre quasiment imposé par la nature.
- Soufflot quitte Lyon en février 1755, avant que ne soit inauguré son théâtre. Il est nommé à Paris contrôleur des bâtiments du roi. En 1757, Louis XV approuve les plans proposés par l'architecte bourguignon pour l'église Sainte-Geneviève (futur Panthéon). Ceux-ci incluent une façade corinthienne comme à la colonnade du Louvre, avec une base attique ionique et un fût cannelé. Ayant su plaire au monarque, Soufflot est anobli peu après par lettres patentes, dès mars 1757, puis est fait chevalier de Saint-Michel le 24/6/1757.
- La mise en chantier de l'église est toutefois différée, en raison du coût de la guerre de Sept ans (1756-1763). La première pierre de cette basilique royale ne sera posée en fait par le roi que le 6/9/1764, une fois la paix revenue. En attendant le début des travaux, puis au cours du long chantier qu'il dirigera jusqu'à sa mort, Soufflot s'intéresse également à d'autres projets architecturaux : il élève ainsi l'Ecole de droit sur la place de l'église Sainte-Geneviève, de 1771 à 1773, qui deviendra plus tard la mairie du 5e arrondissement de Paris, bâtit le trésor et la sacristie de l'église Notre-Dame, la fontaine de la rue de l'Arbre-Sec et reconstruit en pierre, en 1775, les boutiques installées sur les demi-lunes des tourelles du Pont-Neuf (qui seront démolies en 1848) , il édifie aussi la grotte aux nymphes du château de Chatou, l'orangerie et les fabriques du parc du château de Ménars, l'hôtel de Marigny (disparu de nos jours), et réaménage l'hôtel du Roule, enfin, il projette de percer une longue rue le long des Tuileries, de prolonger les Champs-Élysées, participe au premier concours pour l'édification d'une place en l'honneur du roi Louis XV, et répond aux demandes des villes de Rennes, Montpellier, Reims ou Bordeaux, voire de Liège et de Genève.
Très apprécié pour son talent, Soufflot devient membre des académies de Lyon, Rome et Marseille. À Paris, il est admis comme associé honoraire à l'Académie de peinture et de sculpture. Pendant une vingtaine d'années, il dirige par ailleurs, dans la capitale, les manufactures royales de tapisseries des Gobelins et de la Savonnerie , de concert avec le mécanicien grenoblois Jacques de Vaucanson, il y introduit un tout nouveau métier à tisser, qui perfectionne le travail industriel des tapissiers parisiens.
En 1774, un mois après son avènement, Louis XVI le convoque à La Muette pour se faire expliquer par lui des modèles de construction, en présence de la reine. Lorsque Gabriel quitte, en 1775, la direction de l'Académie royale d'architecture, Soufflot espère lui succéder et accéder à la fonction de Premier architecte du roi. Mais le marquis de Marigny n'est plus à la tête des Bâtiments. Son protégé doit se contenter par conséquent de la qualité d'intendant général des bâtiments du roi, jusqu'à la fin de ses jours.
En février 1779, Louis XVI visite le chantier de l'église Sainte-Geneviève avec la reine. Soufflot meurt un an et demi plus tard, le 29/8/1780, avant d'avoir fini la construction de l'édifice. Son oeuvre sera achevée par ses deux adjoints qu'il a fait venir de Lyon, Jean Rondelet et Maximilien Brébion, et par le fils de l'un de ses cousins germains, l'architecte François Soufflot le Romain.

Sources : Soufflot Jacques Germain – "Dictionnaire biographique généalogique et historique du département de l'Yonne" – année 2000 pages 1628 et 1629


Soufflot et l'Architecture des lumières – "Cahier de la Recherche Architecturale" CERA/CNRS année 1980



© Copyright auteur(s) de Wikipédia - Cet article est sous licence CC BY-SA 3.0

 

Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

Chargement en cours... Une erreur est survenue lors du chargement de la carte.