Michel POLAC

Généalogie de Michel POLAC

Journalistes, Personnalités du monde audiovisuel françaises

FrançaisNé(e) Michel POLAC

Journaliste

Né(e) le 10 avril 1930 à Paris, France , France

Décédé(e) le 10 août 2012 à Cabrerolles, France

Son arbre généalogique

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Né dans une famille de la bourgeoisie parisienne, Michel Polac est le fils d'un ancien combattant de la Première Guerre mondiale, juif et pétainiste, mort en déportation à Auschwitz, pendant la Seconde Guerre mondiale et dont il n'apprend les conditions de la disparition que cinquante ans plus tard.



Neveu de Clara Goldschmidt, femme d'André Malraux, Michel Polac épouse une héritière de la dynastie kadjar, de dix ans son ainée, qu'il quitte après quelques semaines. Il épouse par la suite Dominique une journaliste du magazine Vogue dont il se sépare quelques années plus tard et avec laquelle il a une fille, Juliette. Puis il épouse Nadia.

...   Né dans une famille de la bourgeoisie parisienne, Michel Polac est le fils d'un ancien combattant de la Première Guerre mondiale, juif et pétainiste, mort en déportation à Auschwitz, pendant la Seconde Guerre mondiale et dont il n'apprend les conditions de la disparition que cinquante ans plus tard.



Neveu de Clara Goldschmidt, femme d'André Malraux, Michel Polac épouse une héritière de la dynastie kadjar, de dix ans son ainée, qu'il quitte après quelques semaines. Il épouse par la suite Dominique une journaliste du magazine Vogue dont il se sépare quelques années plus tard et avec laquelle il a une fille, Juliette. Puis il épouse Nadia.



En 1947, âgé de 17 ans, il est repéré par Jean Tardieu et intègre le Club d'Essai, « laboratoire expérimental » de l'ORTF : « J'étais encore lycéen à Janson de Sailly, raconte Michel Polac, j'animais, avec des camarades, un journal lycéen fait de bric et de broc, Entre nous, que nous diffusions dans tous les lycées de Paris ».



Il multiple par la suite les petits boulots. Ouvrier dans une usine de serrures frigorifiques à Saint-Ouen, agent d'assurances au porte-à-porte, mousse sur un bateau de pêche à Cassis, il propose à Jean Tardieu, en 1951, Entrée des auteurs, émission visant à repérer les nouveaux talents du théâtre.



En 1953, il devient critique littéraire au journal Arts, où il officie jusqu'en 1964, puis il intègre la rédaction de L'Express.



En 1955, à la demande de Jean Tardieu, il crée et anime Le Masque et la Plume avec François-Régis Bastide, magazine public des lettres et du théâtre, lancé le dimanche 13 novembre 1955, émission encore diffusée sur France Inter. Au début de l'année 1970, France Inter s'apprête à remplacer l'émission, mais renonce devant la colère des auditeurs. Mais un différend entre Charensol et Polac pousse ce dernier à quitter l'émission en mai 1970.



En 1956, il publie son premier roman, La Vie incertaine, sous le parrainage de Jean Paulhan et d'Albert Camus. Ce dernier déclare : « L'auteur est à suivre de près : il est intelligent, direct et parfois émouvant. »



Il anime également plusieurs émissions littéraires à la télévision : Bibliothèque de poche, de 1966 à 1970, émission consacrée au livre de poche réalisée par Yannick Bellon, et Post-scriptum en 1970, qu'il est contraint d'arrêter en 1971 pour avoir abordé le thème de l'inceste, à propos du film de Louis Malle, le Souffle au c?ur. Il est remplaçé par Italiques, produite et animée par Marc Gilbert. Il devient également producteur de télévision, surtout d'émissions et de documentaires littéraires.



En 1969, il présente un documentaire consacré à Louis-Ferdinand Céline : D'un Céline l'autre.



En 1970, il obtient le Prix Georges Sadoul pour son film Un fils unique, et le Grand Prix du Festival de Biarritz, en 1975, pour Question de confiance.



Après dix ans d'absence télévisuelle comme animateur, il revient à la télévision et présente l'émission Droit de réponse (1981), sur TF1. L'émission sera arrêtée peu de temps après la privatisation de TF1 dans le giron de Bouygues, en 1987, après qu'un dessin en direct satirique, sous la plume de Wiaz, eut énoncé en direct cette phrase de Cabu : « Une maison de maçon ; un pont de maçon ; une télé de m... ».



Le 16 juin 1986, Jérôme Garcin lui consacre un numéro de son émission Boîte aux lettres, diffusée sur FR3.



En 1987, il fait son entrée à L?Événement du jeudi où il tient une chronique littéraire.



De 1988 à 1989, il anime Libre et change, une émission littéraire, sur M6. Il déclare alors mettre fin à sa carrière télévisuelle et prendre sa retraite.



Au début des années 1990, Michel Polac participe, notamment en tant que présentateur, à de nombreux documentaires réalisés par le Centre de recherche et d?information pour le développement. Il présente également Trois minutes pour faire lire, sur Antenne 2.



En mai 1994, à l'occasion des élections européennes, il participe à la constitution de la liste « L'Europe commence à Sarajevo » pour contraindre les partis politiques à prendre en compte la situation dans les Balkans.



En 1996, il anime une chronique consacrée aux écrivains voyageurs sur la chaîne Voyage.



En 1997, il intègre la rédaction de Charlie Hebdo, en tant que chroniqueur littéraire.



En janvier 1999, il signe, ainsi que 131 autres personnalités tels Gilles Perrault, Pierre Bourdieu ou Hubert Reeves, un appel pour le droit de mourir dans la dignité qui sera publié par France-Soir : « Mourir digne, cela me semble juste. Je ne supporterais pas de partir réduit. Le souvenir que l'on laisse, c'est son empreinte. Un homme a le droit de vouloir laisser une empreinte digne. » La même année il anime une émission hebdomadaire sur France Inter, Intemporel.



Au début des années 2000, il est chroniqueur dans Field dans ta chambre puis dans Ça balance à Paris, sur Paris Première.



A partir du 16 septembre 2006, Polac est chroniqueur aux côtés d'Eric Zemmour dans l'émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier sur France 2, ce qui marque son grand retour sur une chaîne hertzienne. Pour des raisons de santé, il est remplacé le 9 juin 2007 par le chroniqueur Éric Naulleau.



Michel Polac meurt le 7 août 2012, « d'épuisement, après plusieurs maladies. » Quelques années avant sa mort, il avait lui-même rédigé son épitaphe : « Touche-à-tout, il a fini par toucher terre. » Il est inhumé à Cabrerolles, dans l'Hérault.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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