Albin MICHEL

Généalogie de Albin MICHEL

Editeurs, producteurs

FrançaisNé(e) Albin Jules MICHEL

Créateur des Éditions Albin Michel

Né(e) le 29 juillet 1873 à Bourmont, France , France (69 ans)

Décédé(e) en 1943 à Bourg La Reine, France

Origine du nom

Formes française et catalane (ou occitane) du même nom de baptême, qui représente le nom d'origine biblique mîkha'el (= celui qui est à l'image de Dieu). A noter la forme Micheu, à finale vocalisée, qui s'écrivait parfois Mixeu au XIXe siècle.

Son arbre généalogique

Signaler une erreur

Ce formulaire vous permet de signaler une erreur ou un complément à la généalogie suivante : Albin MICHEL (1873)

Plus d'informations

Originaire de Bourmont - un village de la Haute-Marne où habitaient les familles Goncourt, Flammarion et Michel - le jeune Albin fut envoyé en 1890 à Paris chez Ernest Flammarion, chargé de lui apprendre le métier de libraire dans l'échoppe qu'il tenait alors sous les galeries de l'Odéon.



Albin s'enthousiasme et se met à son compte. Dès 1902, il fait un tabac en publiant L'Arriviste, de Félicien Champsaur. Quand, en janvier 1910, il installe son siège rue Huyghens, l'éditeur a déjà vendu sa librairie et en a recréé une autre avec un associé (dont il rachètera les parts). Il a connu le succès avec L'Enfer, d'Henri Barbusse (1908), mais aussi grâce à des collections de poche, des romans légers ou sulfureux vendus à grand renfort de pub, des ouvrages historiques, puis de spiritualité ou de sciences humaines. En 1912, il crée même un hebdomadaire pour les jeunes, Le Bon Point amusant, dont il distribue gratuitement le premier numéro.

...   Originaire de Bourmont - un village de la Haute-Marne où habitaient les familles Goncourt, Flammarion et Michel - le jeune Albin fut envoyé en 1890 à Paris chez Ernest Flammarion, chargé de lui apprendre le métier de libraire dans l'échoppe qu'il tenait alors sous les galeries de l'Odéon.



Albin s'enthousiasme et se met à son compte. Dès 1902, il fait un tabac en publiant L'Arriviste, de Félicien Champsaur. Quand, en janvier 1910, il installe son siège rue Huyghens, l'éditeur a déjà vendu sa librairie et en a recréé une autre avec un associé (dont il rachètera les parts). Il a connu le succès avec L'Enfer, d'Henri Barbusse (1908), mais aussi grâce à des collections de poche, des romans légers ou sulfureux vendus à grand renfort de pub, des ouvrages historiques, puis de spiritualité ou de sciences humaines. En 1912, il crée même un hebdomadaire pour les jeunes, Le Bon Point amusant, dont il distribue gratuitement le premier numéro.



En 1917, il reçoit son premier Goncourt avec La Flamme au poing, d'Henry Malherbe, puis invente le «teasing» littéraire avec Pierre Benoît («Regardez cet homme, demain il sera célèbre», clamait la publicité). Quand, en 1919, Les Croix de bois, de Roland Dorgelès, loupent le Goncourt face à Proust, Albin fait composer une bande avec, écrit en gros caractères, «Prix Goncourt» et, en tout petits, «par 4 voix contre 6». Il se rattrapera avec Roger Vercel (Capitaine Conan) mais aussi avec des best-sellers comme Je sais cuisiner, de Ginette Mathiot, ou des traductions de Conan Doyle, Kipling, Mark Twain... Au point que, dès 1929, il peut acheter son immeuble (qui appartient encore à la famille) et inaugurer des entrepôts à Montrouge. «Si le métier a changé, notre succès repose sur les mêmes bases», se félicite x x, le petit-fils d'Albin Michel, aujourd'hui à la tête du quatrième groupe d'édition français. (l'Express-Livre)



© Copyright auteur(s) de Wikipédia - Cet article est sous licence CC BY-SA 3.0

 

Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

Chargement en cours... Une erreur est survenue lors du chargement de la carte.