Philippe LAVIL

Généalogie de Philippe LAVIL

Chanteurs et musiciens contemporains

FrançaisNé(e) Philippe DURAND DE LA VILLEJEGU DU FRESNAY

Chanteur de variété française

Né(e) le 26 septembre 1947 à Fort-de-France, Martinique, France , France (76 ans)

Origine du nom

Le vrai nom du chanteur est de La Villejégu, patronyme présent en Martinique depuis le XVIIIe siècle et qui renvoie à un ancien nom de localité difficile à situer aujourd'hui. Le toponyme signifie "le domaine de Jégu", et se situe en Bretagne, où Jégu (Jégou) était un nom de baptême répandu au moyen âge. Plusieurs hameaux s'appellent la Ville Jégu, on les trouve presque tous dans les Côtes-d'Armor. Puisqu'il s'agit d'une famille noble, il faut peut-être envisager plutôt le château de la Ville Jégu à Couffé (44).

Son arbre généalogique

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Philippe Lavil ressemblerait de loin à un play-boy mondain, bronzé toute l'année. Pourtant cette image ne semble pas correspondre tout à fait à la personnalité de cet artiste qui reconnaît avoir douté de sa vocation de chanteur, mais qui ne se départit jamais en public de sa bonne humeur.

Philippe Durand de la Villejegu du Fresnay, alias Philippe Lavil est né le 26 septembre 1947 à Fort-de-France en Martinique. Ses parents sont des Antillais blancs (des "béké") dont la famille est installée sur cette île depuis 1750 , le père
...   Philippe Lavil ressemblerait de loin à un play-boy mondain, bronzé toute l'année. Pourtant cette image ne semble pas correspondre tout à fait à la personnalité de cet artiste qui reconnaît avoir douté de sa vocation de chanteur, mais qui ne se départit jamais en public de sa bonne humeur.

Philippe Durand de la Villejegu du Fresnay, alias Philippe Lavil est né le 26 septembre 1947 à Fort-de-France en Martinique. Ses parents sont des Antillais blancs (des "béké") dont la famille est installée sur cette île depuis 1750 , le père exploite une bananeraie dans le village de François où ils habitent.

C'est en 1960 que Philippe débarque en métropole pour continuer ses études. Jusque-là, il a écouté uniquement la musique des Caraïbes. Il découvre alors le rock, Hallyday et les Beatles. Dans un pensionnat dans le sud de la France à Dieulefit, il est initié à la chanson par son professeur d'anglais qui n'est autre que Graeme Allwright. Le jeune homme s'achète une guitare et songe même à devenir chanteur. Ses parents étant peu enthousiastes devant cette nouvelle, Philippe passe trois ans dans une école de commerce, ce qui ne le satisfait pas.

Parallèlement à ses études, il enregistre un premier 45 tours en 69, intitulé "A la califourchon". Son physique de play-boy grand et brun donne de lui une image de romantique, ce qui pour les professionnels du disque semble être un atout. L'année suivante sur une musique de Billy Bridge sort un autre 45 tours, "Avec les filles, je ne sais pas". Suit un album dans la même veine confirmant cette image de "tombeur" à qui le public prête d'ailleurs facilement de nombreuses conquêtes féminines. Après avoir sorti plusieurs simples et un album, après s'être beaucoup amusé, les activités de Philippe Lavil retombent un peu vers 1974. Il décide de prendre un peu de recul. En 1975, il chante quand même avec Philippe Chatel à Fort-de-France sur son île natale. Il fait aussi l'Olympia à Paris avec Julien Clerc.

La période qui suit est un peu moins florissante que la précédente. Hormis un presque succès "Hey Mister Lee" en 76, Philippe Lavil sort un album en 78 "Février" sur lequel on trouve des textes de Didier Barbelivien et d'Alain Souchon. Malheureusement, ce disque ne rencontre pas le succès escompté. Au début des années 80, Philippe Lavil n'est plus chez WEA, la maison de disques qui jusque-là s'occupait de lui. Il est obligé d'auto-produire ses 45 tours. Devant l'échec de sa carrière qu'il voit se profiler à l'horizon, il envisage de changer d'activité et de retourner en Martinique. Il mise une dernière fois sur une dernière production, titre écrit avec Didier Barbelivien "Il tape sur des bambous" qui sort en 82 et devient rapidement le tube de l'été. Quelques 1,5 million d'exemplaires de ce simple sont vendus.

D'autres enregistrements suivent, "Rio" et "San Miguel". Au début de 83, un album de six titres est commercialisé sur lequel on retrouve des chansons plus anciennes et ses derniers tubes. Cette année semble être l'année de la renaissance artistique pour Philippe Lavil qui en plus se marie avec Elisabeth, un ancien mannequin.

Toujours dans le même style, celui de la chanson "ensoleillée", sort en 85 un nouveau tube signé à nouveau Didier Barbelivien, "Elle préfère l'amour en mer". La recette semble fonctionner puisqu'en 86, Philippe Lavil sort un album intitulé "Nonchalances", titre qui correspond bien à l'image de l'artiste. "Elle tricote des pulls pour personne" ainsi que "la Femme qui dit jamais je t'aime" sont les deux simples extraits de ce disque. La culture et la musique antillaises restent très présentes dans l'oeuvre de cet artiste. En 87, il sort un titre en duo avec Jocelyne Beroard, la chanteuse du groupe Kassav, "Kolé Séré", énorme tube qui voit apparaître dans les hit-parades français un titre chanté pour moitié en créole.

Arrivé à l'âge de la quarantaine, Philippe Lavil qui voit son père disparaître en 89, commence à vouloir exprimer des idées et des sentiments qui lui sont propres : il écrit donc un certain nombre de chansons pour un nouvel album qui paraît en 90, "De Bretagne ou d'ailleurs". Cette nouvelle "casquette" d'auteur lui permet de rendre hommage à son père et d'évoquer tendrement son fils, né en 88. Cela n'empêche pas la sortie d'un simple "Si Marianne était black" qui rencontre un joli succès.

S'il joue de plus en plus de sa nonchalance, le chanteur Lavil se tourne décidément vers un style dandy/crooner, légèrement nostalgique qui s'illustre par la sortie d'un album en 92, intitulé "Y'a plus d'hiver". Le public habitué à des titres bien ficelés et efficaces, ne se retrouve pas forcément dans ces nouvelles chansons. D'où une certaine désaffection. Notons tout de même une chanson écrite par Sam Brewski alias Jean-Jacques Goldman "Comme un tout p'tit bébé" et "Touché en vol", en duo avec la chanteuse antillaise Edith Lefel.

Revisiter ses anciennes chansons en ajoutant quelques inédits signés Boris Bergman et Pierre Grillet, c'est l'idée de Philippe Lavil qui avec une nouvelle équipe de musiciens, enregistre "Lavil déménage", album qui sort en 94 et qui par de nouveaux arrangements, tente de donner un côté plus intimiste à des tubes comme "Elle préfère l'amour en mer" ou "Il tape sur des bambous". Philippe Lavil décline cette nouvelle version feutrée en concert, puisqu'il se produit à Paris à l'Opus Café en mai.

Il faut attendre trois ans avant de réentendre Philippe Lavil sur les ondes des radios. Gravement accidenté en pratiquant du ski en janvier 97, c'est à la fin de cette année-là que sort "Ailleurs, c'est toujours l'idéal". Dorénavant cinquantenaire, l'état d'esprit du chanteur s'est sans doute modifié au cours des dix dernières années. De lui-même, il reconnaît l'aspect autobiographique de cet opus écrit en collaboration avec Elisabeth Anaïs (Catherine Lara, Maurane, etc.). Après un premier simple du nom de l'album, un second sort en 99 "Admirablement de passage".

Si le succès de Philippe Lavil peut paraître irrégulier, sa carrière est tout de même ponctuée de quelques tubes qui l'ont rendu célèbre. Il n'est pas toujours évident de modifier les recettes du succès, et le chanteur n'est pas forcément en phase avec le public alors qu'il semble l'être de plus en plus avec lui-même.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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