Alexis LE TROTTEUR

Généalogie de Alexis LE TROTTEUR

Course à pied, de vitesse...

CanadienNé(e) Alexis LAPOINTE

Héros quebecois célèbre pour ses exploits de course à pied

Né(e) le 4 juin 1860 à La Malbaie, Quebec , Canada

Décédé(e) le 12 février 1924 à Alma, Quebec , Canada

Origine du nom

Originaire d'un lieu-dit la Pointe, sommet aigu, également nom du peuplier d'Italie en Vendômois. Il peut aussi s'agir du surnom donné à un graveur ou à celui qui utilise un couteau. C'est dans la Moselle et la Nièvre que le nom est le plus répandu (ainsi qu'en Martinique).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Alexis Lapointe, dit Alexis le Trotteur (La Malbaie, 4 juin 1860 - Alma, 12 janvier 1924) est un athlète québécois amateur du début du XXe siècle. Il est devenu un personnage du folklore québécois.



Bien que l'identité exacte de l'homme connu sous le surnom d'Alexis le Trotteur soit sujette à débat, la plupart des historiens s'entendent pour dire qu'il s'agit en fait d'Alexis Lapointe, né en 1860 à Saint-Étienne-de-La Malbaie ou Clermont, dans la région de Charlevoix, dans une famille de 14 enfants. Très tôt, il se distingue comme un original persuadé qu'il était en fait un étalon né sous une forme humaine. Enfant, il fabrique des chevaux de bois et s'amuse à les faire courir. Dès l'adolescence, il se fouette afin de stimuler ses muscles et entreprend de longs voyages dans sa région natale à l'instar de son animal fétiche. Sa famille accepte mal son excentricité : Alexis quitte le toit paternel à l'âge de 18 ans. Il passera le restant de sa vie sur la route.
...   Alexis Lapointe, dit Alexis le Trotteur (La Malbaie, 4 juin 1860 - Alma, 12 janvier 1924) est un athlète québécois amateur du début du XXe siècle. Il est devenu un personnage du folklore québécois.



Bien que l'identité exacte de l'homme connu sous le surnom d'Alexis le Trotteur soit sujette à débat, la plupart des historiens s'entendent pour dire qu'il s'agit en fait d'Alexis Lapointe, né en 1860 à Saint-Étienne-de-La Malbaie ou Clermont, dans la région de Charlevoix, dans une famille de 14 enfants. Très tôt, il se distingue comme un original persuadé qu'il était en fait un étalon né sous une forme humaine. Enfant, il fabrique des chevaux de bois et s'amuse à les faire courir. Dès l'adolescence, il se fouette afin de stimuler ses muscles et entreprend de longs voyages dans sa région natale à l'instar de son animal fétiche. Sa famille accepte mal son excentricité : Alexis quitte le toit paternel à l'âge de 18 ans. Il passera le restant de sa vie sur la route.



Ses exploits physiques ont tellement été amplifiés qu'il devient difficile de séparer la réalité du mythe. Il a affronté à la course de nombreux chevaux, qu'il aurait toujours battus, dont le plus bel étalon du seigneur Duggan de La Malbaie. C'est pour cela qu'on le connait sous divers surnoms : « le Surcheval », « le Centaure », « le Cheval du Nord ».



L'anthropologue Marius Barbeau le décrit comme « simple d'esprit, il avait tout juste assez de flair pour profiter de sa bizarrerie et en battre monnaie. Il devint célèbre à sa manière ».



L'anecdote la plus célèbre à son sujet veut qu'un jour, il se trouvait au quai de La Malbaie avec son père qui devait partir en bateau pour Bagotville, dont le départ était prévu à 11h00. Comme son père refusait qu'il n'embarque avec lui, il lui aurait dit : « Quand vous arriverez à Bagotville, je prendrai les amarres du bateau. » Alexis se serait saisi d'un fouet chez lui afin de se stimuler et aurait entrepris le voyage au trot, soit un trajet de 146 kilomètres. À l'arrivée du bateau à Bagotville à 23h00, soit 12 heures plus tard, Alexis était sur le quai attendant son père.



Il participait à des foires ou à des compétitions où il mettait ses capacités physiques à profit. On disait qu'il pouvait danser sans arrêt toute une soirée et toute une nuit sans se fatiguer. Des courses furent organisées où Alexis Lapointe devait battre à la course des trains ou les premières automobiles qui apparurent dans la région.



Il fut également décrit par l'auteur de l'époque Félix-Antoine Savard comme un habile constructeur de fours à pain.



En vieillissant, Alexis le Trotteur ne peut plus soutenir le rythme de sa jeunesse. Il s'engage donc comme ouvrier. Un de ses collègues de chantier, dont la citation est rapportée par l'historien Serge Gauthier, a dit de lui: « Je l'ai revu dix ans plus tard en Matapédia, où il n'était qu'homme de chantier comme vous et moi. On en parlait bien encore mais comme d'une gloire un peu fanée. Il ne courait plus que comme un moyen cheval, disait-on. ».



Alexis le trotteur meurt écrasé par un train sur un pont, alors qu'il travaille sur le chantier de construction de la centrale hydroélectrique Isle-Maligne. Les opinions divergent sur les raisons exactes de sa mort : soit il aurait trébuché en essayant de distancer le train à la course, soit, amoindri par son déclin physique et une audition déficiente, il n'aurait tout simplement pas entendu le train arrivant derrière lui. L'historien Serge Gauthier parle d'un possible suicide.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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