Gilbert DU MOTIER DE LA FAYETTE

Généalogie de Gilbert DU MOTIER DE LA FAYETTE

Militaires Révolution, Empire et XIXe siècle

FrançaisNé(e) Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert DU MOTIER

Général et homme politique français

Né(e) le 6 septembre 1757 à Chavaniac, France , France

Décédé(e) le 20 mai 1834 à Paris, France

Origine du nom

Désigne celui qui est originaire d'une localité appelée La Fayette ou qui en détenait la seigneurie. Sens du toponyme : lieu planté de hêtres.

Son arbre généalogique

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Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette, est né à Chavaniac, Auvergne, en 1757 , il est mort à Paris en 1834.

En 1773, il est lieutenant et fait la connaissance de l'Américain Benjamin Franklin, avec lequel il se lie. Franklin est venu défendre en France la cause de ses compatriotes en rébellion contre la domination anglaise, les insurgents. En 1777, malgré l'interdiction du roi, La Fayette s'embarque pour l'Amérique et rejoint les insurgents, qui le nomment major général. Il combat ensuite à leurs côtés, puis revient en France et contribue, en 1779, à
...   Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette, est né à Chavaniac, Auvergne, en 1757 , il est mort à Paris en 1834.

En 1773, il est lieutenant et fait la connaissance de l'Américain Benjamin Franklin, avec lequel il se lie. Franklin est venu défendre en France la cause de ses compatriotes en rébellion contre la domination anglaise, les insurgents. En 1777, malgré l'interdiction du roi, La Fayette s'embarque pour l'Amérique et rejoint les insurgents, qui le nomment major général. Il combat ensuite à leurs côtés, puis revient en France et contribue, en 1779, à faire décider l'appui officiel aux Américains révoltés. Il retourne alors en Amérique, où il participe à de nouveaux combats, avant de revenir en France, où il est nommé maréchal de camp.

En 1785, il effectue un séjour auprès du roi de Prusse, puis de l'empereur d'Autriche avant de rentrer à Paris, où il fréquente la société libérale, et notamment Necker. En 1789, il est élu député de la noblesse et propose une déclaration européenne des Droits de l'homme , le 15 juillet 1789, il est nommé à la tête de la garde nationale de Paris. Il prend l'initiative de faire démolir la Bastille et persuade le roi d'accepter la cocarde tricolore à l'Hôtel de Ville.

Désireux de concilier Révolution et Monarchie, il pousse le roi à venir s'installer à Paris, mais se heurte à diverses oppositions, dont celle de la reine. Il pousse ensuite la Cour à la guerre, dans l'espoir de lui faire retrouver son prestige, et devient commandant de l'armée du Centre en 1792. Il revient brusquement à Paris en juin de la même année pour protester à l'Assemblée contre l'humiliation infligée à Louis XVI, sans pouvoir convaincre celui-ci de tenter un coup de force. Il prend alors le commandement de l'armée du Nord, mais il est décrété d'accusation par l'Assemblée et passe à l'ennemi en août 1792.

Les Autrichiens l'internent jusqu'en 1797 , une fois libre, il réside en Allemagne, puis rentre en France en novembre 1799 , l'année suivante, il est rayé de la liste des émigrés, mais se retire de la vie publique.

Élu député aux Cent-Jours, il demande l'abdication de Napoléon. En 1818, il est élu député de la Sarthe, mais ne retrouve pas son mandat en 1824 : il se rend alors aux États-Unis, où on lui réserve un accueil triomphal.

De retour en France, il commande la garde nationale pendant la Révolution de 1830, et c'est lui qui accueille Louis-Philippe à l'Hôtel-de-Ville.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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