François Marius GRANET

Généalogie de François Marius GRANET

Peintres

FrançaisNé(e) François Marius GRANET

Peintre Néoclassique / Conservateur des Musées

Né(e) le 17 décembre 1775 à Aix-en-Provence, France , France

Décédé(e) le 21 novembre 1849 à Aix-en-Provence, France

Origine du nom

Dérivé de grain. Sans doute un sobriquet désignant celui qui a sur le visage un grain de beauté, une verrue ou des boutons. Mais il peut aussi s'agir d'un toponyme avec le sens de halle aux blés. C'est dans la Haute-Vienne que le nom est le plus répandu (également 16, 83).

Son arbre généalogique

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Fils d’un maître maçon, il apprend le dessin en recopiant les gravures de la collection de son père, puis en suivant des cours de dessin à l’Académie d’Aix-en-Provence à l'atelier du peintre aixois Jean-Antoine Constantin. En 1796, il s’installe à Paris où, sur la recommandation d'Auguste de Forbin[1], il devient l’élève de Jacques-Louis David et gagne sa vie en faisant des peintures murales. Vivant en compagnie des peintres Girodet-Trioson et Dominique Ingres dans le couvent désaffecté des Capucins, il réalise du cloître des modèles qui resteront sa spécialité.



En 1802, il se rend à Rome où il dessine les monuments anciens et peint des scènes de la vie des artistes. Il se fait connaître aussi pour ses intérieurs d’églises et de couvents, dans un style hollandais très sombre, à l’opposé de sa formation néoclassique. Il reçoit une médaille d'or au salon de 1808[3]. En 1809, il pose pour son ami Dominique Ingres sur le toit de son studio à la Villa Médicis. Plusieurs de ses tableaux ont été reproduits en lithographie au XIXe siècle[3].

...   Fils d’un maître maçon, il apprend le dessin en recopiant les gravures de la collection de son père, puis en suivant des cours de dessin à l’Académie d’Aix-en-Provence à l'atelier du peintre aixois Jean-Antoine Constantin. En 1796, il s’installe à Paris où, sur la recommandation d'Auguste de Forbin[1], il devient l’élève de Jacques-Louis David et gagne sa vie en faisant des peintures murales. Vivant en compagnie des peintres Girodet-Trioson et Dominique Ingres dans le couvent désaffecté des Capucins, il réalise du cloître des modèles qui resteront sa spécialité.



En 1802, il se rend à Rome où il dessine les monuments anciens et peint des scènes de la vie des artistes. Il se fait connaître aussi pour ses intérieurs d’églises et de couvents, dans un style hollandais très sombre, à l’opposé de sa formation néoclassique. Il reçoit une médaille d'or au salon de 1808[3]. En 1809, il pose pour son ami Dominique Ingres sur le toit de son studio à la Villa Médicis. Plusieurs de ses tableaux ont été reproduits en lithographie au XIXe siècle[3].



Après son retour en France en 1824, il devient conservateur au Musée du Louvre sur le poste de Charles Paul Landon à la mort de celui-ci en 1826, grâce à l'intervention de son ami Auguste de Forbin, directeur des musées royaux. Il effectue un dernier séjour à Rome en 1829-1830. Louis-Philippe Ier, roi des Français et l'un de ses collectionneurs, fait alors appel à lui pour un poste de conservation au Château de Versailles en 1833, dans la perspective de créer un musée d'histoire à la gloire de la France, musée qui sera inaguré en juin 1837 (galerie des Batailles). Partageant sa vie essentiellement entre Paris et Versailles, Granet, dans cette période, peint d'exceptionnelles aquarelles en marge de sa peinture officielle. Ayant rencontré Nena di Pietro dès 1802 semble-t-il, à Rome, il n'épouse l'amour de sa vie qu'en 1843 lorsqu'elle devient veuve. Après la mort de Nena, survenue en janvier 1847, il effectue un séjour au Château d'Audour, près de Mâcon, chez la fille de son ami Auguste de Forbin, disparu en 1841. C'est là qu'il rédige ses mémoires.



Il se retire à Aix avant la Révolution de 1848. À sa mort en 1849, le contenu de son atelier, ses dessins ainsi que ses collections d’art hollandais et italien du XVIIe siècle sont légués à la ville d’Aix et constituent un fonds essentiel du Musée d'Aix qui existait depuis 1825. Ce musée sera renommé en son honneur Musée Granet en 1949, à l'occasion du centenaire de sa mort.



De son vivant, il avait été reçu chevalier de l'ordre de Saint-Michel et de la Légion d'honneur.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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