Alphonse GOURD

Généalogie de Alphonse GOURD

Députés, sénateurs, membres du conseil Constitutionnel

FrançaisNé(e) Alphonse GOURD

Député du Rhône

Né(e) le 2 septembre 1850 à New-York, Etats-Unis , Etats-Unis d'Amérique

Décédé(e) le 23 décembre 1925 à Lyon, France

Origine du nom

On trouve le nom dans la région lyonnaise, mais aussi dans le Sud-Ouest. Peut-être un sobriquet pour une personne lente, sans vivacité, également lourde, grossière (sen de l'adjectif gort en ancien français). Mais il s'agit le plus souvent d'un toponyme évoquant un creux profond dans une rivière, éventuellement une cascade ou un tourbillon. De très nombreux hameaux ou lieux-dits s'appellent le Gourd, en particulier dans le Forez.

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Né le 2 septembre 1850 à New-York (U.S.A.), mort le 23 décembre 1925 à Lyon (Rhône).



Alphonse Gourd naquit à New-York, où la maison de commerce de son père avait une succursale, mais il fit ses études classiques à Lyon : baccalauréat ès sciences et license ès lettres. Ce fut cependant à Paris qu'il fit vint faire son droit et passer son doctorat. Avocat stagiaire au barreau de Paris de 1872 à 1878, il fut secrétaire de la conférence en 1876 et 1877. Inscrit au barreau de Lyon, il y acquit une certaine réputation de civiliste.


...   Né le 2 septembre 1850 à New-York (U.S.A.), mort le 23 décembre 1925 à Lyon (Rhône).



Alphonse Gourd naquit à New-York, où la maison de commerce de son père avait une succursale, mais il fit ses études classiques à Lyon : baccalauréat ès sciences et license ès lettres. Ce fut cependant à Paris qu'il fit vint faire son droit et passer son doctorat. Avocat stagiaire au barreau de Paris de 1872 à 1878, il fut secrétaire de la conférence en 1876 et 1877. Inscrit au barreau de Lyon, il y acquit une certaine réputation de civiliste.


C'est en 1894 qu'il entre au Conseil général du Rhône pour le premier canton de Lyon, à la faveur d'une élection partielle : constamment réélu jusqu'à sa mort, il fit longtemps partie de la commission du budget du département et occupa le fauteuil de vice-président du Conseil général au moment de la première guerre mondiale.


Alphonse Gourd se présente pour la première fois aux élections législatives de 1893, dans la 2e circonscription de Lyon, comme candidat libéral progressiste; en tête au premier tour, il échoue au second avec 3.142 voix sur 6.861 votants, contre 3.641 à Clapot, qui est élu.


Mais le 8 mai 1898, il prenait sa revanche sur Clapot, le battant par 4.989 voix sur 9.547 votants contre 4.463. Il sera désormais constamment réélu : le 8 mai 1902 par 5.472 voix sur 10.745 votants contre 3.673 au même adversaire; le 20 mai 1906 au scrutin de ballottage, après avoir été en tête au premier tour avec une marge d'à peine 100 voix, par 5.520 voix sur 11.027 votants contre 5.423 à E. Arnaud; le 24 avril 1910, de nouveau dès le premier tour par 5.948 vois sur 11.712 votants contre 3.364 à Rivière, ainsi que le 26 avril 1914 par 5.601 voix sur 10.349 votants, contre 3.364 à Tribolet. Le scrutin de liste ayant été rétabli pour les élections du 16 novembre 1919, il conduisit la liste de l'union des comités républicains qui eut sept élus : il ne passa cependant qu'à la plus forte moyenne ­ 4 de ses colistiers avaient été élus au quotient ­ avec 58.274 voix sur 156.075 votants.


Siégeant dans les rangs de l'union républicaine et des progressistes, groupe dont il fut vice-président, Alphonse Gourd pouvait se vanter de son assiduité auprès de ses électeurs auxquels il rappelait qu'il avait participé, au cours de ses nombreux mandats, à près de 10.000 scrutins.


En vingt-six années il prit part aux travaux des commissions d'assurance et de prévoyance sociales, de législation criminelle, de la marine, de l'armée, du commerce et de l'industrie, des comptes définitifs, dont il fut vice-président, des postes et télégraphes, des affaires étrangères.


Les chemins de fer, les postes ­ souvent à propos de problèmes particuliers à la région lyonnaise ­ la réforme judiciaire, la législation électorale et principalement la représentation proportionnelle furent constamment l'objet de son intérêt. Il ne vota pas la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, non plus que celles qui en découlèrent, s'opposa à l'institution de l'impôt sur le revenu, mais vota les lois sociales et, alarmé par les événements des Balkans, la loi du service de 3 ans en 1913.


Sa participation à la guerre de 1914, qu'il fit, bien que dégagé depuis longtemps de toute obligation militaire, comme chef d'escadron d'artillerie et qui lui valut la Légion d'honneur, ralentit considérablement son activité parlementaire pendant la onzième législature et ce fut à ses travaux de commissaire qu'il se consacra dans la Chambre bleu horizon de 1919.
Il se présenta encore aux élections du 11 mai 1924, mais la liste du bloc des gauches menée par Edouard Herriot emporta les treize sièges du Rhône et Alphonse Gourd ne réunit que 59.834 suffrages sur 194.916 votants.


Il devait mourir peu de temps après, le 23 décembre 1925, à Lyon, à l'âge de 75 ans.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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