Alfred DE FALLOUX

Généalogie de Alfred DE FALLOUX

Ministres & secrétaires d'Etat français (avant la 5ème République)

FrançaisNé(e) Frédéric Alfred DE FALLOUX DU COUDRAY

Historien et homme politique français.

Né(e) le 7 mai 1811 à Angers, France , France

Décédé(e) le 6 janvier 1886 à Angers, France

Son arbre généalogique

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Le comte Alfred Frédéric Pierre de Falloux du Coudray, né à Angers (Maine-et-Loire) le 7 mai 1811 et mort à Angers le 6 janvier 1886, est un historien et homme politique français.



Né d'un père anobli par Charles X, Falloux commence sa carrière comme journaliste légitimiste et clérical, sous l'influence de Madame Swetchine. En 1846, il est élu député du Maine-et-Loire. Il accueille avec bienveillance la révolution de février 1848. Élu député à l'Assemblée nationale en février 1848, comme « républicain du lendemain », il y est l'adversaire acharné des Ateliers nationaux dont il obtient la dissolution en juin 1848, provoquant ainsi les massacres des journées de Juin.

...   Le comte Alfred Frédéric Pierre de Falloux du Coudray, né à Angers (Maine-et-Loire) le 7 mai 1811 et mort à Angers le 6 janvier 1886, est un historien et homme politique français.



Né d'un père anobli par Charles X, Falloux commence sa carrière comme journaliste légitimiste et clérical, sous l'influence de Madame Swetchine. En 1846, il est élu député du Maine-et-Loire. Il accueille avec bienveillance la révolution de février 1848. Élu député à l'Assemblée nationale en février 1848, comme « républicain du lendemain », il y est l'adversaire acharné des Ateliers nationaux dont il obtient la dissolution en juin 1848, provoquant ainsi les massacres des journées de Juin.



En 1849, il est réélu à l'Assemblée législative. Le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte, dont il avait soutenu la candidature, le nomme ministre de l'Instruction publique et des cultes dans le premier gouvernement Odilon Barrot en décembre 1848. Mais ses désaccords avec le président, notamment sur la question romaine, l'amènent à démissionner quelques mois plus tard en octobre 1849.



Entretemps, le 15 mars 1850, il avait quand même réussi à faire passer la loi qui porte son nom et qui organisait l'enseignement primaire et secondaire. Cette loi prévoyait que le clergé et les membres d'ordres religieux, hommes et femmes, pourraient enseigner sans produire d'autre qualification qu'une lettre d'obédience. Cette exemption fut même étendue aux prêtres qui enseignaient dans les écoles secondaires, alors qu'un grade universitaire était exigé des enseignants laïcs. De leur côté, les écoles primaires étaient placées sous la surveillance des curés. Falloux fut élu membre de l'Académie française en 1856.



Opposé au régime impérial, il n'occupa aucun poste pendant le Second Empire. Retiré sur ses terres du Bourg-d'Iré, en Anjou, il continua néanmoins de suivre l'évolution de la vie politique et participa activement, au sein de la revue du Correspondant dont il fut, avec le comte de Montalembert et Augustin Cochin, l'un des fondateurs, à la lutte contre les catholiques intransigeants et leur leader, Louis Veuillot. Conscient de l'évolution des mentalités, il s'opposa aux idées rétrogrades du comte de Chambord et s'efforça, en vain, et contre l'avis de l'héritier des Bourbons, de négocier la fusion entre les légitimistes et les orléanistes.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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