Joseph François DE FOULQUIER

Généalogie de Joseph François DE FOULQUIER

Ambassadeurs, diplomates, hauts fonctionnaires

FrançaisNé(e) Joseph François DE FOULQUIER

Naturaliste et intendant de la Guadeloupe et la Martinique

Né(e) le 21 février 1744 à Toulouse, France , France

Décédé(e) le 13 février 1789 à Saint Pierre, Martinique

Son arbre généalogique

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Naturaliste et intendant de la Guadeloupe et la Martinique Joseph-François Foulquier est né à Toulouse le 21 février 1744. Il était le fils de noble Louis Foulquier, négociant et ancien capitoul, et de dame Françoise Dureigne. Après des études faites à Sorèze, il alla à Paris parfaire son instruction dans les salons littéraires et les ateliers de dessins et de peintures. Rappelé à Toulouse par sa famille, il s'inscrit à la Faculté de Droit et devient Conseiller au Parlement. Cette place peu compatible avec ses goûts l'engagea à regagner Paris. En 1771, au moment de la suppression des Parlements, il ...   Naturaliste et intendant de la Guadeloupe et la Martinique Joseph-François Foulquier est né à Toulouse le 21 février 1744. Il était le fils de noble Louis Foulquier, négociant et ancien capitoul, et de dame Françoise Dureigne. Après des études faites à Sorèze, il alla à Paris parfaire son instruction dans les salons littéraires et les ateliers de dessins et de peintures. Rappelé à Toulouse par sa famille, il s'inscrit à la Faculté de Droit et devient Conseiller au Parlement. Cette place peu compatible avec ses goûts l'engagea à regagner Paris. En 1771, au moment de la suppression des Parlements, il revient à Toulouse pour partager l'exil de ses collègues et réside dans ses terres à Grisolles composant quelques comédies. Après le rappel des Parlements il reprend contact avec des amis parisiens et obtient en 1781 l'intendance de la Guadeloupe. Il amena avec lui des savants, astronomes, physiciens, dessinateurs et peintres. Il envoya périodiquement des rapports à Paris, et aux jardins du roi une multitude de plantes. Il en adresse aussi au Jardin botanique de Toulouse et correspond avec Picot de Lapeyrouse, lui aussi ancien sorézien. Par la suite il est muté à l'intendance de la Martinique où il mourut au Fort Saint Pierre en 1789. A Paris, Foulquier devint l'ami du petit maître alsacien Lautherbourg. Le peintre lui apprit à manier la pointe et lui donna à reproduire certaines de ses compositions, telles "Un maigre bourgmestre..." et "Un archinoble espagnol"... Foulquier grava aussi d'après ses propres inspirations. Plusieurs sujets dus à son invention sont d'après M.R. Calestroupat "de vraies caricatures goyesques avant Goya". Très éclectique, comme beaucoup d'artistes de son temps, Foulquier grava de 1765 à 1773 aussi bien de petites compositions grotesques, qu'une "Famille laborieuse" ou des sujets religieux ("Mort de Sainte Monique" d'après Despax). Il a été au XVIIIe siècle selon M, Calestroupat, le maillon qui relia Tiepolo à Goya (Calestroupat (R,), J,J, Foulquier, un parlementaire artiste au siècle des lumières, in "Menestral", juillet-août 1975), Dans Biographie Toulousaine de Etienne Léon Baron de Lamothe-Langon Pages 245 à 247 : "FOULQUIER (N.), naquit à Toulouse le 21 février 1744 de Louis FOULQUIER , négociant et capitoul. Envoyé de bonne heure au collége de Sorèze, avide d'apprendre, il étudia successivement la grammaire, l'histoire, la poésie, les langues anciennes et modernes, les mathématiques, la physique et l'histoire naturelle, à laquelle il s'adonna dans la suite de préférence aux autres sciences. Ses études étaient à peine finies, lorsqu'il eut le malheur de perdre son père, qui le laissa dépositaire d'une fortune considérable dont il fit tounours un noble usage : il se hâta, en conséquence, de venir à Paris, et y rechercha la société des artistes. Rappelé à Toulouse quelque temps après par le voeu de ses parents, il y fit son cours de droit, et fut reçu conseiller au parlement; mais cette place, peu compatible avec ses goûts, l'engagea à retourner de nouveau à Paris. A peine y était-il arrivé, que les nuages menaçaient de loin la magistrature, l'engagèrent à venir remplir les devoirs de sa charge. Bientôt il eut à partager la gloire et les malheurs de sa compagnie. Il préféra l'exil aux avantages qu'on lui offrait s'il eut voulu s'en séparer; mais il voulut subir son sort, et ne pas abandonner ses compagnons d'infortune. On assure que pendant sa captivité il composa quelques pièces de théâtre qui réussirent dans la société, mais qui éprouvèrent un sort bien différent lorsqu'elles furent données au public; elles n'ont jamais été imprimées. Rendu à la liberté par le rappel du parlement, il revint à Paris. Jaloux d'acquérir une réputation solide, il entreprit de passer en Amérique, afin d'aller visiter les colonies; il obtint, à force de sollicitations, l'intendance de la Guadeloupe. Résolu, avant de quitter la France, de signaler son administration dans le nouveau monde par une politique éclairée, il voulut y porter les arts et les sciences. Dans ce dessein, il s'attaché un astronome, un physicien, un médecin, des peintres et des dessinateurs, et prit avec lui une quantité de toutes sortes d'instruments utiles à ces diverses professions; mais il fut mal secondé par les circonstances. La guerre qui embrasait les quatre parties du monde, désolait les iles du Vent. A peine eut-il pris les rênes de l'administration, que la malheureuse journée qui termina les succès de la marine française, répandit la consternation dans les colonies. La Guadeloupe se crut menacée d'un siège; il fallut calculer les moyens de défense, en prévenir les suites, et transporter dans des lieux inaccessibles des approvisionnements immenses. Dépourvu d'argent, mais assuré de la confiance du commerce, ardent, plein d'activité, décidé dans le choix des moyens, il les exécuta avec une rapidité étonnante, et rassura les colons sur les horreurs qui en auraient été la suite. Bientôt après Foulquier fut nommé à l'intendance de la Martinique; son zèle pour les nouvelles découvertes ne se ralentit pas un instant. En effet, chaque année Foulquier envoyait au jardin du Roi une multitude de plantes de toute espèce, et le jardin de botanique de Toulouse lui dut aussi son embellissement, comme ont pu s'en assurer par la correspondance qu'il entretint longtemps avec le célèbre Picot-Lapeyrouse. Foulquier mourut au fort Saint Pierre de la Martinique, le 13 février 1789. Simple et froid en apparence, mais d'un esprit vif, il fut lié avec les plus grands hommes de son temps, et principalement avec Jean-Jacques ROUSSEAU. Nous croyons devoir rapporter ici une anecdote à son sujet, que le lecteur verra avec plaisir. C'est MM. Foulquier et Benoît que JJ désigne par les lettres initiales F. et B. dans les Rêveries du Promeneur, à la suite de ses Confessions, édition de Genève 1782, in-8°, tom. 2, pag. 115. La traduction de la Jérusalem délivrée, par Lebrun, venait de paraître; Rousseau conversant un jour avec Foulquier, lui témoigna combien il était fâché qu'on l'en crut l'auteur. "Est-il possible, disait-il, qu'on se soit ainsi mépris ? Personne peut-être n'a autant senti que moi les beautés du Tasse. J'ai essayé de le traduire :" voilà mon travail, je vous le donne". Aussitôt, il lui remit un grand cahier contenant plusieurs morceaux, et un livre entier de la Jérusalem traduits. Foulquier lui ayant demandé quelle raison l'avait détourné de cette entreprise, " c'est lui-répondit Rousseau, que je me suis convaincu qu'il n'y a qu'une seule manière de ne rien faire perdre au Tasse de ses beautés". Et aussitôt il s'approche de son clavecin, et d'une voix rauque, mais passionnée, il chante différents morceaux de ce poème en s'accompagnant". Voir également abondante documentation aux archives nationales ÉTAT DES FONDS MINISTÉRIELS PREMIER EMPIRE COLONIAL CORRESPONDANCE À L'ARRIVÉE — SERIE C MARTINIQUE ET ILES DU VENT — Sous-série C8 MARTINIQUE et ILES DU VENT. Série principale. — Sous-série C8A Correspondance des gouverneurs, intendants et administrateurs Autres administrateurs : Foulquier (Joseph, François de), intendant



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Origines géographiques

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