Georges COULOMBE

Généalogie de Georges COULOMBE

Chanteurs et musiciens contemporains

CanadienNé(e) Georges COULOMBE

Ténor canadien

Né(e) le 28 mai 1935 à Notre-Dame de la Doré , Canada (88 ans)

Origine du nom

Plusieurs possibilités pour ce nom porté en Normandie (61, 14) et dans les Vosges. Soit il s'agit du féminin de colomb (= pigeon), soit on a affaire à un prénom féminin (popularisé par sainte Colombe, vierge chrétienne martyrisée à Sens). On peut aussi penser à un toponyme, où le nom évoquerait le latin columna (= colonne, cf la commune de Colombes).

Son arbre généalogique

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Georges Coulombe est né le 28 mai 1935 à Notre-Dame de la Doré, petit village situé à l'extrême nord du Lac St-Jean.





...   Georges Coulombe est né le 28 mai 1935 à Notre-Dame de la Doré, petit village situé à l'extrême nord du Lac St-Jean.





Dès son jeune âge, la musique le séduit et le subjugue. Héritier d'une voix exceptionnelle alors adolescent (atavisme familial), il se produit partout dans les églises et sur diverses scènes dans sa région natale, jusqu'à son entrée au Séminaire de Chicoutimi. Il étudiera la musique avec l'abbé Herménégilde Fortin. Étudiant chez les religieux il se produira dans toutes les stations de radio de la région du Saguenay.





À Québec, en 1954, à 19 ans en dernière année de philo, il fait face à un choix inévitable. Celui qu'un journal de la vieille Capitale appelait « La voix de Dieu », devait décider entre la philosophie et la musique. En juin de la même année, Coulombe fait la connaissance de Wilfrid Pelletier. Après quelques rencontres avec le chef d'orchestre, où l'on discute définitivement musique, il opte résolument pour une carrière lyrique. Dès lors, il s'engage dans cette voie difficile et entreprend trois années d'études au Conservatoire de la province. Il sera deux fois boursiers.





De 1957 à 1959, il chantera avec les grands orchestres de Philadelphie, Boston, Chicago, Pittsburgh, sous la baguette du chef Wilfrid Pelletier. Le chef voyait en lui un avenir très prometteur. Mais notre ténor, n'est pas un grand voyageur. L'appel du Québec le fait toujours revenir au bercail.





Ses maîtres de chant seront tout à tour, Mme Moregliano Mori, le ténor Richard Verreau et enfin Mme Dina Maria Narici. C'est avec cette dernière qu'il acquérera la discipline qu'on lui connaît. En 1967, ll est Lauréat de l'Académie de Québec avec Très Grande Distinction.





Coulombe chante maintenant déjà depuis plusieurs années à la radio et à la télévision, et est aussi très présent sur scène au concert comme à l'opéra. On compare le timbre de sa voix à celui de Jussi Bjorling, la couleur et la puissance à celle de Corelli. Au Québec il est très prisé et chante régulièrement avec L'OSM, L'OSQ, sous la direction de grands chefs québécois, dont Jean Beaudet et Jean Deslauriers.



Son premier opéra a été Manon Lescaut de Puccini, à la PDA. Michèle Molese, Virginia Zeani et Louis Quilico chantaient les premiers rôles, Coulombe celui de l'allumeur de réverbères, rôle secondaire, mais déjà la critique parlait d'une interprétation exceptionnelle.





Le chroniqueur Jacques Thériault, faisant écho à une récente représentation de Faust, écrivait : « Le ténor Georges Coulombe a dominé la distribution, chantant et jouant son rôle sans la moindre défaillance. » La Gazette dit "Coulombe was vocally outstanding". En 1972, La presse (Claude Gingras), « Il montre dans Don Carlos, toutes les qualités d'un grand ténor; la voix est jeune, le timbre est d'une belle couleur, italienne, chaude et claironnante ».





Il a été le moteur de la Troupe Lyrique du Centre (vers 1960-65). Il fut de tous les opéras présentés à Montréal (Manon, Carmen, Werther, La Traviata, Don Carlos, etc.) soit à la radio et à la télévision.





Georges Coulombe eut l'honneur de représenter le Canada à l'O.R.T.F. lors d'un concours d'art lyrique international en 1966, alors accompagné de Raoul Jobin qui le présente au pu-blic européen. À son retour il entraîne avec lui, les chanteurs et chanteuses de la scène lyrique à Télé-Métropole. Entre autre à l'émission de Réal Giguère. Cette participation régulière aux émissions de Télé-Métrople et l'acceuil du public, suscitent chez les frères Giguère, un engouement pour l'art lyrique. Il pave ainsi la voie à Yoland Guérard, qui animera plusieurs émissions sur la mélodie et l'opéra, au canal 10. Déjà Coulombe démocratise le chant classique, et s'attire les foudres de l'intelligentsia du Québec. Il participe par la suite aux grandes productions musicales de Radio-Canada. Il tient aussi un rôle dans Les Trois Mousquetaires au Couvent, aux côtés de Louis Quilico.





En 1968, Il reçoit plusieurs offres alléchantes pour faire carrière à l'étranger, mais décide de rester au Québec. Le pianiste André Asselin, raconte que Georges Coulombe n'a pas voulu quitter son fief québécois pour faire carrière à l'étranger, trop attaché qu'il était à ses racines, ne voulant pas mourir comme tant d'autres, pour la gloire. C'est Pelletier qui sera déçu.





À partir de 1967, en plus de sa carrière sur scène, il occupe le poste de directeur musical de trois grandes paroisses à Montréal : St-Jacques, St-Pierre-Apôtre et St-Gaëtan. De plus, Il participera au mouvement du Renouveau Liturgique pour l'Archevêché de Montréal. La même année il occupera le poste de chef-adjoint du Chœur Vaudreuil-Soulanges.



Sur scène on l'entendra régulièrement avec Yolande Dulude et Louise Le Cavelier, son épouse. Il chante tout les grands rôles de ténors. Lorsqu'il n'est pas de la distribution, il sera, comme il se qualifie personnellement, le standby-caméléon de service. Il remplace à pied levé, tout les ténors et barytons, épuisés, malades, en retard, absents, sur simple appel téléphonique. Il remplace ainsi à quelques heures d'avis, un Jean Bonhomme dans Aïda.





Puis vint son action publique, qui commença pleinement à Terre des Hommes, lors de l'Expo de 1967, et qui se prolongea bien après cette dernière, au Pavillon de la France, sous les auspices de la Ville de Montréal, et totalisant plus de 200 représentations. Il réalise son souhait le plus cher ; rendre plus familier et accessible un répertoire prisé de la musique, celui de l'opéra. Il continuera ainsi jusqu'à ce qu'il se retire complètement de la scène, en 1988, à l'âge de 53 ans.





La discographie de Georges Coulombe compte deux 33 cm hors-commerce (1967 et 1976) et un 45 tours hors-commerce sur étiquette « Jadisc » paru en 1982. Le 33 cm de 1967 est un programme de chants religieux pour le Renouveau Liturgique avec le Chœur Vaudreuil-Soulanges, et le 33 cm de 1976, un programme populaire, paru afin de soutenir les efforts de promotion d'une longue série de spectacles au Vieux Fort de l'Île Ste-Hélène. On retrouve sur le 45 tours « Jadisc », le Minuit Chrétiens ! et en face B, un texte de Georges Dor, un ami de longue date, écrit en 1981. Un cadeau fait par l'auteur-compositeur sur le thème des Noëls des temps modernes.





Interrogé sur l'absence totale de production commerciale, le principal intéressé répond qu'il a bien reçu des offres sérieuses, mais n'a jamais pris le temps de s'y attarder. Déjà à cette époque le public-mélomane réclamait un disque. Il est comme la plupart de ces chanteurs québécois des années 60 et 70 qui ont fait les beaux jours de la radio et de la télévision (Dulude, Corbeil, Trépanier, Le Cavelier, Boky, Rouleau, Tourangeau, Bisson, Turp, Savoie, Lorange, pour ne nommer que ceux-là) qui ont manqué leur rendez-vous avec l'histoire, n'ayant jamais enregistré ou si peu.





Ainsi, en s'écartant des sentiers battus, ignorant une certaine gloire souvent trompeuse, il représente un cas unique dans les annales musicales du Canada. Il a défendu l'opéra, le lied, mais par choix, il s'est confiné à une approbation plus populaire, servie notamment par un grand talent et de la rigueur.

Pour les mélomanes, Coulombe compte certes parmi les plus grands ténors canadiens. Il est incontestable de dire qu'il est de ceux qui se sont le plus engagés à démocratiser l'art lyrique au Québec. L'avenir lui aura donné raison : Les « Bocelli et compagnie » font maintenant légion.





Mentionnons aussi que la famille du ténor compte plusieurs autres musiciens de renom : Marie-Nicole Lemieux, mezzo, la compositrice Micheline-Coulombe St-Marcoux (décédée) ainsi que Jeanne Coulombe, pianiste, (décédée) qui en 1943, remporta le 1er prix d'Europe.





Le chanteur m'excusera, pour cette courte incursion de sa vie privée, mais Il serait difficile d'ignorer ici l'amour indéniable du ténor pour le public féminin, qui le lui rendait bien d'ailleurs. Avec ses airs de jeunes premiers qui l'on suivi toute sa carrière, la séduction, bien malgré lui, était au rendez-vous. Conjugué à un grand talent, voilà un attribut qui peut indéniablement contribuer à la réussite d'une carrière.





Ceci est son premier disque commercial, regroupant la quintessence de son répertoire, le bel canto et la mélodie. En 1965, Georges Coulombe, à l'aurore de sa carrière décida qu'il devait enregistrer tous ces récitals et concerts importants. Il emprunta quatre cents dollars - une grosse somme d'argent à l'époque - à un certain Curé Gérard Lalonde et fit l'acquisition d'une enregistreuse et de microphones. Ce fut là, une sage décision. Les titres apparaissant sur ce disque ont été sélectionnés à partir des archives personnelles du chanteur. Il a eu la sagesse et l'intelligence de conserver et colliger ces souvenirs pour notre grand plaisir et pour l'histoire.







Source : http://www.georgescoulombe.com



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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