Auguste COMTE

Généalogie de Auguste COMTE

Philosophes

FrançaisNé(e) Isidore Marie Auguste François Xavier COMTE

Philosophe, père du Positivisme

Né(e) le 19 janvier 1798 à Montpellier, Hérault , France

Décédé(e) le 5 septembre 1857 à Paris , France

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Auguste (il ne retiendra que son troisième prénom) Comte étudie au lycée de Montpellier. Il perd la foi à l'âge de 14 ans. Il est reçu à l'École polytechnique dans les premiers en 1814. Il est surnommé Sganarelle par les élèves de sa promotion, ou le philosophe. Il complète sa formation par la lecture des œuvres de David Hume, Condorcet, Joseph de Maistre, Bonald, Bichat, et Gall.



A la Restauration, en avril 1816, toute sa promotion est congédiée pour manque de discipline par le comte de Vaublanc. Il trouve en 1817 un poste de secrétaire auprès de Saint-Simon (Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, à ne pas confondre avec le duc de Saint-Simon auteur des mémoires de la cour de Louis XIV), avec qui il collabore sur différents ouvrages jusqu'à une rupture orageuse en 1824.

...   Auguste (il ne retiendra que son troisième prénom) Comte étudie au lycée de Montpellier. Il perd la foi à l'âge de 14 ans. Il est reçu à l'École polytechnique dans les premiers en 1814. Il est surnommé Sganarelle par les élèves de sa promotion, ou le philosophe. Il complète sa formation par la lecture des œuvres de David Hume, Condorcet, Joseph de Maistre, Bonald, Bichat, et Gall.



A la Restauration, en avril 1816, toute sa promotion est congédiée pour manque de discipline par le comte de Vaublanc. Il trouve en 1817 un poste de secrétaire auprès de Saint-Simon (Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, à ne pas confondre avec le duc de Saint-Simon auteur des mémoires de la cour de Louis XIV), avec qui il collabore sur différents ouvrages jusqu'à une rupture orageuse en 1824.



Il fait la connaissance en 1825 de Caroline Massin, ancienne prostituée, et voudrait la sortir de sa condition en lui donnant des cours de mathématiques. Un mariage civil est d'abord célébré, puis un mariage ecclésiastique suite aux instances de la mère de Comte.



Il rencontre Félicité Robert de Lamennais. Il assiste à l'enterrement de Saint-Simon et participe vers fin 1825 - début 1826 aux réflexions sur la nécessité d'une nouvelle doctrine générale.



C'est ainsi qu'il débute en 1826 son cours de philosophie positive, mais doit l'interrompre rapidement du fait d'une grave dépression, probablement due à la conduite de sa femme et qu'il qualifie lui-même d'« épisode cérébral ». Il erre pendant 10 jours à Montmorency d'où il écrit une note à M. de Blainville. Il fait un séjour de huit mois à l'hôpital d'Esquirol, dont il sort avec la mention "NG" (non guéri) [1] puis tente de se suicider. Malgré l'échec à l'obtention d'un professorat à Polytechnique, il publie entre 1830 et 1842 les quatre volumes composant son Cours de philosophie positive. La légende veut qu'il ait produit ses ouvrages de tête, sans notes ni lectures extérieures. Sa réflexion achevée, il rédigeait au fil de la plume puis envoyait ses travaux à l'impression.



En dépit de ses opinions républicaines, il est nommé répétiteur d'analyse et de mécanique (1832) puis examinateur d'entrée à Polytechnique (1836) en même temps que son prestige croît. Sa femme le quitte en 1842.



Il continue de donner des cours de mathématiques. C'est de cette façon qu'il rencontre en 1844 Clotilde de Vaux, sœur de l'un de ses élèves. Il tombe éperdument amoureux de la jeune femme, avec laquelle il commence une relation passionnée et platonique. Hélas, Clotilde meurt l'année suivante, le 5 avril, de la tuberculose.



C'est alors que sa pensée évolue vers une forme de religiosité : pour faire son deuil, il s'impose la solitude et développe une « religion » de l'humanité. Il perd peu à peu ses postes. Il fonde en 1848 la Société positiviste. Au niveau politique, il s'enthousiasme pour la Révolution de 1848. Il s'intéresse à la question du prolétariat et tente de rallier le monde ouvrier à sa philosophie, sans succès. Il s'intéresse aussi à la fonction de l'État et fait en sorte que le Collège de France crée une chaire d'Histoire générale des Sciences positives. Il soutient le coup d'État de 1851 après avoir été très critique vis-à-vis du prince Louis-Napoléon, ce qui provoque le trouble chez ses disciples ; Littré prend ses distances.



La solitude ne l'empêche pas de se tenir au courant des affaires du monde. Il entretient une correspondance importante : 3000 lettres envoyées et 6000 reçues. Institué "grand-prêtre de l'humanité", il publie le Système de politique positive entre 1851 et 1854, un Catéchisme positiviste en 1852, ainsi que la Synthèse subjective en 1856.



En 1852, l'Académie lui retire son poste de répétiteur. Il fonde la Revue occidentale. La philosophie positive est traduite en anglais en 1856. Ami personnel de John Stuart Mill, il a vécu de ce que celui-ci lui a versé avant qu'ils ne se brouillent.



Il meurt le 5 septembre 1857 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Une statue représentant l'humanité a été érigée en 1983 sur sa tombe.



Auguste Comte a eu un enfant d'une première femme, qu'il n'a pas élevé. Une fois arrivé à Paris, il n'a pas quitté certains quartiers de la capitale et n'a pas voyagé en Europe, à l'inverse de Descartes ou de bien d'autres philosophes.



Une statue d'Auguste Comte a été inaugurée en 1902 place de la Sorbonne, sous la présidence du général André, en présence de membres de la société positiviste. Claude Allègre fit déplacer la statue et la fit pivoter de 90°, de sorte qu'elle "tourne presque le dos à la Sorbonne".



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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