George H. W. BUSH

Généalogie de George H. W. BUSH

Chefs d'Etat

AméricainNé(e) George Herbert Walker BUSH

41e Président des États-Unis d'Amérique

Né(e) le 12 juin 1924 à Milton, Massachusetts , Etats-Unis d'Amérique

Décédé(e) le 30 novembre 2018 à Houston, Texas , Etats-Unis d'Amérique

Origine du nom

Nom de famille anglais. Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit Bush (= buisson).

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

George Bush est le fils de Prescott Bush et de sa femme, née Dorothy Walker, sénateur républicain modéré du Connecticut et homme d'affaires qui construit la fortune familiale dans la banque et la finance.



George Bush grandit à Greenwich au Connecticut et fait ses études à la Phillips Academy à Andover, dans le Massachusetts, de 1936 à 1942. Il est capitaine de l'équipe de baseball et membre d'une fraternité très fermée, la Auctoritas, Unitas, Veritas (Autorité, unité, vérité). Mais, bien qu'admis à Yale, il décide suite à l'attaque de Pearl Harbor en 1941 de s'engager le 12 juin 1942, au lendemain de son baccalauréat, dans la US Navy, dont il est alors le plus jeune pilote.

...   George Bush est le fils de Prescott Bush et de sa femme, née Dorothy Walker, sénateur républicain modéré du Connecticut et homme d'affaires qui construit la fortune familiale dans la banque et la finance.



George Bush grandit à Greenwich au Connecticut et fait ses études à la Phillips Academy à Andover, dans le Massachusetts, de 1936 à 1942. Il est capitaine de l'équipe de baseball et membre d'une fraternité très fermée, la Auctoritas, Unitas, Veritas (Autorité, unité, vérité). Mais, bien qu'admis à Yale, il décide suite à l'attaque de Pearl Harbor en 1941 de s'engager le 12 juin 1942, au lendemain de son baccalauréat, dans la US Navy, dont il est alors le plus jeune pilote.



Il effectue cinquante-huit missions aériennes dans le Pacifique au cours desquelles il est abattu à quatre reprises et quatre fois secouru. La dernière fois, le 2 septembre 1944, son appareil est atteint par la défense anti-aérienne japonaise et il est sauvé par le sous-marin USS Finback. Suite à ce dernier incident, il est démobilisé. Ainsi, reçut-il, durant la Seconde guerre Mondiale, de nombreuses décorations, dont la Distinguished Flying Cross, la Asiatic-Pacific Campaign Medal et la World War II Victory Medal.



Après la guerre, il entre à l'université Yale où il rejoint la fraternité Delta Kappa Epsilon et est, tel son père Prescott Bush (1917) puis son fils George W. Bush (1968), admis en 1948 dans la très secrète Skull and Bones Society ce qui lui permet d'initier la construction d'un solide réseau politique.



Il épouse Barbara Pierce le 6 janvier 1945. Ensemble, ils ont six enfants : George Walker, Robin (décédée à l'âge de 4 ans des suites d'une leucémie), John (Jeb), Neil, Marvin et Dorothy. Suivant les traces de leur père et de leur grand-père en politique, George Walker est élu gouverneur du Texas de 1995 à 2000 puis président en 2000, John quant à lui, fait fortune dans l'immobilier et est élu gouverneur de Floride en 1999.



Après la guerre, George Bush se lance dans l'industrie du pétrole au Texas et créé la Zapata Petroleum Company en 1953, avec un ancien agent de la CIA, Thomas J. Devine. Il travaille pour la société Dresser Industries qui fusionne en 1998 avec la société Halliburton Energy Services dont Dick Cheney, qui deviendra son ministre de la Défense, était à l'époque le président-directeur général.



Son engagement moral dans la politique date de juin 1940, lorsqu'il assiste au discours de Henry Stimson, secrétaire à la guerre du président Roosevelt, venu à la Phillips Academy, parler du chancelier Adolf Hitler et du rôle que devrait tenir les États-Unis dans la défense des valeurs démocratiques occidentales.



En 1964, George Bush entre en politique en se présentant contre le sénateur démocrate Ralph Yarborough au Texas. Sa campagne est notamment axée sur le vote de Yarborough en faveur du Civil Rights Act de 1964, auquel tous les politiciens du sud des États-Unis se sont opposés. Il taxe Yarborough d'extrémiste et de démagogue gauchiste, celui-ci se défend en le taxant d'opportuniste. Bush perd sa première élection dans la débâcle républicaine de 1964.



Cependant, il est finalement élu en 1966 et 1968 à la Chambre des représentants dans le 7e district du Texas, mais il perd son siège en 1970 face à Lloyd Bentsen qui avait supplanté Ralph Yarborough au sein du parti démocrate. Lors de son mandat qui ne dura que deux ans, il eut cependant le temps de rétablir, dans l'état du Texas, la peine de mort pour les homosexuels récidivistes?



Tout au long des années 1970, sous les présidences de Richard Nixon et Gerald Ford, il occupe de nombreux postes politiques, dont ceux de président du Comité national républicain (Republican National Committee), d'ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies, d'envoyé des États-Unis en Chine et de directeur de la CIA. En 1976, lors de l'élection du démocrate Jimmy Carter à la présidence, George Bush décide de se mettre pour quelques temps en retrait des affaires politiques et de prendre la présidence de la First National Bank à Houston.



En 1980, George Bush se présente aux primaires au sein du parti républicain, mais perd face à Ronald Reagan. Celui-ci, après avoir hésité, notamment en faveur de Gerald Ford, choisit finalement George Bush comme vice-président, car il estime qu'il pouvait être un compagnon précieux ; républicain modéré, il pouvait apporter son expérience internationale auprès des Nations unies et de la Chine, ainsi qu'une vision de l'intérieur de la CIA. Le tandem (ticket) Bush/Reagan gagne à nouveau les élections en 1984 face au tandem démocrate Walter Mondale/Geraldine Ferraro.



En 1981, George Bush, est le premier vice-président à assurer un intérim pour la présidence lorsque Ronald Reagan est victime d'un attentat, intérim qui se renouvelle en 1985, lors de la deuxième présidence, lorsque Reagan est opéré pour un cancer du côlon.



En 1988, après huit années d'expérience au poste de vice-président de Ronald Reagan, George Bush se présente aux présidentielles aux côtés de Dan Quayle et bat le tandem Michael Dukakis / Lloyd Bentsen avec 53,4 % des voix et 426 grands électeurs.



À la présidence, il est le continuateur des politiques de son prédécesseur Ronald Reagan, tout en attachant une grande importance à la politique étrangère et à la diplomatie.



En 1989 la chute du mur de Berlin marque un premier pas vers la fin de la Guerre froide entre les États-Unis et l'URSS. George Bush soutient la marche vers la réunification allemande et maintient le dialogue avec Mikhaïl Gorbatchev. La même année, il autorise une intervention militaire américaine au Panama, pour destituer le président Manuel Noriega dont le régime menace les intérêts américains. Celui-ci, d'abord réfugié à l'ambassade du Vatican, se livre finalement et est ramené en Floride pour y être jugé et emprisonné pour trafic de drogue et corruption.



Lorsqu'en août 1990, l'Irak, alors gouverné par Saddam Hussein envahit le Koweït. George Bush, avec l'aval du Congrès et des Nations unies, envoie des troupes dans le Golfe. Quelques mois plus tard, l'hypothèse d'un piège tendu au raïs irakien voit le jour mais demeure des années après inconnue du grand public; elle se base sur une entrevue entre l'ambassadrice américaine en Irak, Mme April Glaspie, et Saddam Hussein, le 25 juillet 1990 à Bagdad. Alors que la tension augmentait radicalement dans la région et que le numéro un irakien massait ses troupes à la frontière du Koweït, aucune mise en garde n'est émise par Mme Glaspie, celle-ci se contente d'évoquer la neutralité américaine dans cette affaire. Le 2 août 1990, l'Irak envahit en quelques heures l'émirat voisin du Koweït; Washington réagit alors avec la plus grande fermeté et, obtenant la légitimation onusienne dès le départ de la crise, convainc les dirigeants saoudiens d'accepter sur leur sol des forces défensives nord-américaines. D'une formation défensive, la coalition passe à l'offensive après des mois d'embargo total sur l'Irak, embargo qui faisait souffrir l'économie irakienne et susceptible de faire plier le raïs irakien en vue d'évacuer le Koweït. Mais les décideurs américains font fi de ces considérations et entraînent leurs alliés dans la phase offensive.



L'opération Tempête du désert débute dans la nuit du 16 au 17 janvier 1991 avec pour but de prévenir l'invasion de l'Arabie saoudite. Ainsi commence la première guerre du Golfe contre l'Irak en 1991, dans une vaste opération menée sous l'égide de l'ONU. Après un mois de bombardements intenses, l'offensive terrestre ne dure que quelques jours et des centaines de milliers de soldats irakiens sont faits prisonniers. L'opération est un succès mais on reprochera plus tard à George Bush de n'avoir pas destitué Saddam Hussein, ce à quoi il répondra que l'invasion de l'Irak « aurait eu un coût humain et financier incalculable ». Il semble néanmoins qu'une couverture aérienne même minimale aurait suffi aux insurgés, kurdes dans le nord du pays et chiites au sud, pour renverser Saddam Hussein; la population, dans son immense majorité, lasse de la guerre après celle de huit ans contre l'Iran et les bombardements destructeurs de la coalition, était prête à se débarrasser de son tyran sanguinaire. Contrairement à ce que lui et ses porte-paroles avait pu laisser entendre avant l'offensive, la coalition menée par les États-Unis ne soutient pas les insurgés qui menaçaient sérieusement le pouvoir de Saddam Hussein, déstabilisé par la défaite contre la coalition, en Irak. Craignant vraisemblablement une trop grande instabilité dans cette région exportatrice d'hydrocarbures (indispensables à la bonne marche du monde occidental) et l'éclatement de l'Irak, l'administration Bush autorisa et observa la répression terrible menée par les troupes baasistes à l'encontre des Kurdes et des chiites. L'administration Bush s'inquiétait également des événements qui se déroulaient dans les Balkans et qui menaçaient gravement leur stabilité.



En août 1991, lors du putsch de Moscou en URSS et la séquestration en Crimée de Mikhail Gorbatchev, il apporte immédiatement son soutien au président russe Boris Eltsine, immédiatement suivi par le Royaume-Uni, alors que Helmut Kohl en Allemagne apporte son soutien à Gorbatchev et que la France par l'entremise de François Mitterrand reste dans l'expectative, allant même dans un premier temps vouloir attendre les intentions des « nouveaux dirigeants » soviétiques reconnaissant de facto le gouvernement issu du putsch. [1]. La crise se dénoue finalement par la fuite des putschistes et l'implosion de l'URSS privant les États-Unis de leur ennemi légendaire, donnant naissance, selon George Bush, à un « nouvel ordre mondial » (New World Order) dans lequel les États-Unis, de facto l'unique superpuissance mondiale, doivent commencer à redéfinir leur rôle. Cette tâche ardue n'était pas achevée dans sa totalité à la fin du mandat de George Bush.



Après son intervention dans le Golfe, la popularité de George Bush est au plus haut, mais elle s'effrite vite, car on lui reproche d'avoir négligé les problèmes intérieurs, l'emploi et la situation économique. Il a notamment bâti sa campagne sur le slogan « Lisez mes lèvres, pas de nouveaux impôts » (« Read my lips: no new taxes »). Ainsi, lorsqu'il s'allie aux démocrates du Congrès en 1990 pour voter une augmentation des impôts, il se met à dos ses électeurs les plus conservateurs. Par ailleurs, la récession économique de 1990 - 1991 dont il n'arrive pas à sortir le pays, joue en sa défaveur. C'est ainsi que, bien que très populaire et auréolé de sa victoire sur l'Irak, il manque sa campagne et sa réélection contre le démocrate Bill Clinton en 1992.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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