Joseph Armand BOMBARDIER

Généalogie de Joseph Armand BOMBARDIER

Inventeurs, Industriels, Hommes d'affaire

CanadienNé(e) Joseph Armand BOMBARDIER

Inventeur québécois. Il a notamment conçu la motoneige

Né(e) le 16 avril 1907 à Valcourt, Quebec , Canada

Décédé(e) le 18 février 1964 à Sherbrooke, Quebec

Origine du nom

Porté en Lorraine (54, 55, 57), désigne celui qui utilisait une bombarde, machine de guerre servant à lancer de grosses pierres. On trouve avec le même sens le nom Bombarde (88). Forme italienne : Bombardieri.

Son arbre généalogique

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Plus d'informations

Joseph-Armand Bombardier est né dans une grande famille dans la ville de Valcourt, Québec. Ses frères l'ont aidé à diriger son entreprise, ce qui lui a laissé du temps pour se consacrer à d'autres innovations mécaniques.



Âgé de 19 ans, il ouvre son propre garage à Valcourt, où il réparait des voitures et vendait de l'essence durant les trois saisons chaudes du Québec. L'hiver, il pense à son projet de construire un véhicule capable de circuler sur la neige. Avant 1948, le gouvernement du Québec ne déneigeait pas les routes des petites villes. Les habitants devaient donc ranger leurs voitures. Les médecins de famille, ainsi que toutes les personnes qui devaient se déplacer rapidement, ne pouvaient pas se rendre facilement à destination. Pendant une tempête de neige, il perd son jeune fils, car il ne peut se rendre à l'hôpital avant que les conditions météo ne s'améliorent (la tempête durait depuis quelques jours). Ce triste événement le motive davantage à développer son rêve.

...   Joseph-Armand Bombardier est né dans une grande famille dans la ville de Valcourt, Québec. Ses frères l'ont aidé à diriger son entreprise, ce qui lui a laissé du temps pour se consacrer à d'autres innovations mécaniques.



Âgé de 19 ans, il ouvre son propre garage à Valcourt, où il réparait des voitures et vendait de l'essence durant les trois saisons chaudes du Québec. L'hiver, il pense à son projet de construire un véhicule capable de circuler sur la neige. Avant 1948, le gouvernement du Québec ne déneigeait pas les routes des petites villes. Les habitants devaient donc ranger leurs voitures. Les médecins de famille, ainsi que toutes les personnes qui devaient se déplacer rapidement, ne pouvaient pas se rendre facilement à destination. Pendant une tempête de neige, il perd son jeune fils, car il ne peut se rendre à l'hôpital avant que les conditions météo ne s'améliorent (la tempête durait depuis quelques jours). Ce triste événement le motive davantage à développer son rêve.



Bombardier a appris la plupart des choses par lui-même, en lisant, en prenant des notes, et en réparant ce qu'il pouvait. Il a l'ambition de faire de l'hiver une saison où il est aussi facile de se déplacer que pendant les trois autres saisons. Durant l'hiver 1936-1937, il vend ses premières autoneiges B7 (B pour Bombardier et 7 pour sept passagers). Le B7 utilise son brevet du barbotin-chenille (1937), un engrenage recouvert de caoutchouc et des chenilles sur les roues arrière. C'est ce système de traction partiellement en caoutchouc qui rend instantanément tous les véhicules de Bombardier hautement plus efficaces sur neige que tous les autres véhicules à chenilles de métal pouvant être inventés à l'époque. Le B7 est un succès, mais ce n'est pas assez pour l'inventeur.



En cherchant à perfectionner le B7, il remarque qu'il y a de la neige qui s'accumule dans les roues. En 1940, il vend des B7 à roues pleines. En 1939, l'usine de Valcourt ne suffit plus à répondre à la demande. Une nouvelle usine est construite en 1940, elle a une capacité de 200 véhicules par année. En 1941, Bombardier met au point l'autoneige B12, qui peut transporter jusqu'à 12 personnes. Les demandes grandissantes seront freinées du fait de l'entrée en guerre du Canada. Par contre, plus tard durant la guerre, Bombardier, ayant offert ses services au ministère des Munitions et des Approvisionnements, est appelé à fabriquer des véhicules militaires pour l'armée canadienne et ses alliées.



Il s'installe alors dans une usine préexistante de Montréal pour répondre spécifiquement à cette demande, puis la quitte à la fin de la guerre. Pendant cette période, l'usine de Valcourt produit les pièces pour l'usine de Montréal, ainsi que quelques autoneiges « civiles », ce qui aide les employés de sa région natale à survivre. Plus de 1 900 véhicules chenillés destinés à des fins militaires seront produits, d?après des concepts de Bombardier, entre 1942 et 1946.



Le gouvernement du Québec décide de déneiger les routes en 1948 et Bombardier perd beaucoup de clients locaux. Il se diversifie en fabriquant des véhicules tous-terrains. Le Muskeg, véhicule créé pour l'industrie forestière et minière, en est un bon exemple.



Insatisfait des fournisseurs de caoutchouc pour le Muskeg, Bombardier commence à fabriquer ses propres chenilles. Ce qui rend possible la production de petites motoneiges pour une ou deux personnes. Lorsque des petits moteurs fiables (mais surtout légers) à deux temps apparaissent dans les années 1950, Bombardier a enfin tout le matériel nécessaire pour ces petites motoneiges dont il rêvait depuis longtemps. Le premier prototype apparaît en 1958, et la production débute en 1959. Il vend peu dans les premiers temps, environ 200 unités par année, mais lorsqu'il meurt en 1964, les ventes sont de 8 200 unités par année.



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Origines géographiques

La carte ci-dessous indique les communes d'origine des ancêtres de la personnalité.

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