Quincy Jones

Généalogie de Quincy Jones

Compositeurs, Chanteurs et musiciens contemporains

AméricainNé(e) Quincy Delightt Jones

Trompettiste, arrangeur, compositeur et producteur américain

Né(e) le 14 mars 1933 à Chicago, Illinois , Etats-Unis d'Amérique (91 ans)

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Quincy Delight Jones Jr., dit Quincy Jones [ˈkwɪnsi d͡ʒoʊnz] et surnommé « Q » [kjuː], né le 14 mars 1933 à Chicago (Illinois), est un trompettiste, arrangeur, compositeur, réalisateur et producteur américain.
Considéré comme l'un des plus grands producteurs de musique, il est notamment connu pour le trio qu'il forma avec Bruce Swedien (ingénieur du son) et Michael Jackson sur les albums Off the Wall (1979), Thriller (1982) et Bad (1987) de ce dernier.
Quincy Jones a remporté 28 Grammy Awards (pour 80 nominations) ainsi qu'un Grammy Legend Award en 1992.
...   Quincy Delight Jones Jr., dit Quincy Jones [ˈkwɪnsi d͡ʒoʊnz] et surnommé « Q » [kjuː], né le 14 mars 1933 à Chicago (Illinois), est un trompettiste, arrangeur, compositeur, réalisateur et producteur américain.
Considéré comme l'un des plus grands producteurs de musique, il est notamment connu pour le trio qu'il forma avec Bruce Swedien (ingénieur du son) et Michael Jackson sur les albums Off the Wall (1979), Thriller (1982) et Bad (1987) de ce dernier.
Quincy Jones a remporté 28 Grammy Awards (pour 80 nominations) ainsi qu'un Grammy Legend Award en 1992.


Biographie


Jeunesse et formation
Né à Chicago, Quincy Jones est le fils de Quincy Delight (un charpentier) et de Sarah Wells Jones. Il connaît une enfance difficile : pauvreté et mère internée pour maladie mentale. Après plusieurs déménagements, son père s'installe dans la banlieue de Seattle, à Bremerton, dans l'État de Washington, et c’est là que Quincy Jones commence à être fasciné par la musique. Il s’essaie d’abord en autodidacte au piano, puis apprend la trompette à l’école. À treize ans, il reçoit quelques cours de Clark Terry, lors d’un passage de l’orchestre de Count Basie à Seattle. La situation financière de la famille est difficile et, en dehors de ses heures d’école, il exerce l’activité de cireur de chaussures. Il fait la connaissance de Ray Charles, son aîné de trois ans. Les deux amis forment un combo qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie d’orchestres locaux. À dix-huit ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses études au Berklee College of Music de Boston.


Carrière
Il quitte vite cet établissement pour intégrer l’orchestre de Lionel Hampton comme trompettiste et arrangeur. Malgré un salaire dérisoire, Quincy Jones reste quatre ans dans ce « big band » avec lequel il fait une tournée en Europe. Il s’installe ensuite un temps à New York où il exerce comme trompettiste mais surtout arrangeur « free lance ». Il écrit des arrangements pour de nombreux musiciens (Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley, Ray Charles, etc.).
En 1956, Quincy Jones est engagé par Dizzy Gillespie comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournée organisée par le Département d’État au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. Pendant cette tournée, il fait la connaissance de Lalo Schifrin, pianiste-compositeur-arrangeur-chef d'orchestre. Peu après, il enregistre son premier disque comme chef d’orchestre pour le label ABC Paramount Records.
En 1957, Quincy s’installe à Paris où il étudie auprès de Nadia Boulanger, directrice du Conservatoire américain de Fontainebleau, et travaille comme « staff arranger » pour le label d’Eddie Barclay (pour des artistes tels que Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel, etc.). Le groupe Les Double Six enregistre un album consacré à ses compositions. Le temps d’une tournée européenne, il est le directeur de la troupe qui joue la comédie musicale Free and easy d’Harold Arlen. En 1960, il forme un « big band » avec dix-huit musiciens. Malgré la qualité musicale de l’orchestre, l’expérience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant foncièrement optimiste, au bord de la dépression.
Il retourne aux États-Unis où, grâce à l’aide d'Irving Green, il devient arrangeur puis directeur musical du label Mercury. C’est dans ce cadre qu’il va arranger des dizaines d’albums de jazzmen mais aussi, et surtout, d’artistes comme Frank Sinatra, Barbra Streisand, Nana Mouskouri ou encore Tony Bennett. En 1964, il est nommé vice-président du label. La même année il écrit sa première musique de film pour Le Prêteur sur gages de Sidney Lumet puis en écrit d'autres dans les années qui suivent.
Il travaille aussi pour la télévision : musiques de L'Homme de fer, Sanford and Son et du Bill Cosby Show (en). Il milite dans de nombreux mouvements anti-racistes et sociaux auprès de Martin Luther King ou du Révérend Jesse Jackson. Il aide financièrement l'IBAM (« Institute for Black American Music ») et est un des fondateurs du « Black Arts Festival » de Chicago. En 1973, Quincy Jones coproduit pour CBS Duke Ellington, We Love You Madly, une émission télévisée en hommage à l’œuvre du Duke à laquelle participent Sarah Vaughan, Aretha Franklin, Peggy Lee, Count Basie, Joe Williams, et le groupe Chicago. En parallèle à son activité de producteur et de compositeur, Quincy Jones continue à enregistrer des disques, pour plusieurs labels, sous son nom, souvent plus proches du rhythm and blues, du funk ou de la pop que du jazz.

En août 1974, il est victime d’une rupture d'anévrisme et subit deux importantes opérations. Après six mois d’arrêt, il reprend une intense activité. Il est le directeur musical du film The Wiz pour le compte de la mythique maison de disques Motown. C'est sur le tournage qu'il rencontre le jeune Michael Jackson qui est à la recherche d'un nouveau producteur pour lancer sa carrière solo. Il produit ainsi en 1979 Off the Wall, le cinquième album de Michael Jackson mais son 1er album en tant qu’adulte et son 1er chez le label Epic Records. Cet album est un succès commercial mais l'apothéose vient en 1982 avec le suivant, Thriller, qui reste à ce jour l'album le plus vendu de tous les temps avec plus de 60 millions d'exemplaires vendus. Après un troisième album, Bad (1987), qui est encore un succès, Michael Jackson se sépare de Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est définitivement assurée.
Sa situation financière lui permet d'acheter les droits d’édition de compositions de nombreux musiciens (il possède actuellement des droits sur environ 1 600 titres). Elle lui permet aussi d'être, en 1985, coproducteur du film de Steven Spielberg La Couleur pourpre (The Color Purple). La même année, il est coorganisateur de l'enregistrement de We Are the World, titre humanitaire contre la famine en Éthiopie (1984-1985). En 1988, il remixe Blue Monday de New Order. Quincy Jones n'oublie pas pour autant le jazz. En 1991, par exemple, il dirige au festival de Montreux l'orchestre qui accompagne Miles Davis pour la reprise des arrangements écrits par Gil Evans. En 1993, Quincy Jones et David Salzman organisent le concert d'investiture du président Bill Clinton.
Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit aussi bien de la musique, des pièces de théâtre, des films, des émissions télévisées - dont Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince of Bel-Air) pour NBC-TV - et d'autres produits multimédias. QDE - dont Quincy Jones est le PDG - édite aussi le magazine Vibe. Quincy Jones fonde son propre label, Qwest Records. En 2001, Quincy Jones est fait Commandeur de la Légion d'honneur par Jacques Chirac.
En 2019, il est le parrain sur scène des concerts Quincy Jones Presents Off the Wall, Thriller & Bad (date à l'AccorHotels Arena) et Quincy Jones Presents Soundtrack Of The 80's.


Vie personnelle
Quincy Jones a été marié trois fois et a eu sept enfants de cinq compagnes différentes :
En 1957, Quincy épouse Jeri Caldwell, le couple donne naissance à une fille : la chanteuse de jazz Jolie Jones Levine. Ils divorcent en 1966,.
En 1963, il a une brève liaison avec la danseuse Carol Reynolds, de cette union naît une fille Rachel Jones,,.
En 1967, il épouse la photographe, parolière et chanteuse Ulla Jones (en), le couple donne naissance à une fille Martina Jones et au compositeur et producteur Quincy Jones III. Ils divorcent en 1974.
En 1974, il épouse l'actrice Peggy Lipton (décédée le 11 mai 2019), le couple donne naissance à deux filles : la styliste et actrice Kidada Jones et l'actrice Rashida Jones. Ils divorcent en 1990,,.
De 1991 à 1997, Quincy entretient une liaison avec l'actrice Nastassja Kinski (la fille de Klaus Kinski), le couple donne naissance, en 1993, à la mannequin Kenya Kinski-Jones,.


Autres
En 2009, les marques d'accessoires audio AKG ainsi que JBL éditent une ligne d'accessoires audio avec sa signature. Une partie des recettes est versée à l’organisation soutenant l'éducation musicale, fondée par Quincy Jones,,.
En 2017, Quincy Jones et le producteur français Reza Ackbaraly ont lancé Qwest TV, le premier service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) consacré au jazz et à ses musiques affiliées du monde entier. La plateforme propose une sélection de concerts, d'interviews, de documentaires et de contenus originaux et exclusifs, sans publicité .
On a pu le voir en caméo dans l'épisode 9 de la saison 1 de la série Le Prince de Bel-Air. Il fait aussi une apparition dans le film The Wiz et dans Austin Powers 3 de Mike Myers.
Le compositeur japonais Joe Hisaishi (de son vrai nom Mamoru Fujisawa), compositeur des films de Hayao Miyazaki et de Takeshi Kitano a choisi son pseudonyme en hommage à Quincy Jones. En effet, le kanji pour « Hisaishi » pourrait être lu comme « Kuishi », qui est proche de la prononciation japonaise de « Quincy », et « Joe » vient naturellement de « Jones ».
Le concert pour son 75e anniversaire a eu lieu en Suisse au Festival de Jazz de Montreux 2008.
Un concert événement pour célébrer son 85e anniversaire a eu lieu au Festival de Jazz de Montreux le dimanche 8 juillet 2018, avec notamment : Ibrahim Maalouf, Nate Smith Kinfolk, Jade Elliott, Nik West, Ezra Collective, Richard Bona, Jacob Collier, Alfredo Rodriguez, Talib Kweli, Jowee Omicil et bien d'autres.


Filmographie
We Are The World (1985) : Producteur
Le Prince de Bel-Air (1990) : Lui-même et producteur
Yakety Yak, Take it Back (1991) : Lui-même
Trash Talk (1992) : Lui-même
Fantasia 2000 (1999) : Lui-même (partie Rhapsody in Blue)
Austin Powers dans Goldmember (2002) : Lui-même
2022 : Bel-Air (série TV) (producteur)
(en Français et en US) "I Love Quincy" film d'une heure trente avec Michael Jackson, Jane Fonda, Ray Charles, Stevie Wonder, Herbie Hancock etc. produit et réalisé par Eric Lipmann (cf. www.musicamour.com)


Discographie


Albums studio


Anthologie
The Quincy Jones ABC/Mercury Big Band Jazz Sessions (sorti en 2008)
disque 1 : This Is How I Feel About Jazz et Quintessence
disque 2 : The Birth of a Band et The Birth of a Band (bonus tracks)
disque 3 : The Great Wide World of Quincy Jones et I Dig Dancers
disque 4 : The Zurich Concert et Zurich Jam Sessions
disque 5 : The Newport Concert et We Had a Ball
Jazz Round Midnight, Quincy Jones, chez Verve (314 537 702-2)
Quincy Jones's Finest Hour, chez Verve (490 667-2)
Strike Up the Band, chez Mercury (830 774-2)
Genius + Soul = Jazz, avec Ray Charles, chez Rhino (R2 72814)
Back on the Block, 1989


Musiques de films

À titre de curiosité, le thème du générique des trois films de la série Austin Powers est en fait Soul bossa nova, un titre tiré de l'album de Quincy Jones Big Band Bossa Nova (1962). Quincy Jones apparait brièvement dans son propre rôle dans l'épisode trois (Austin Powers dans Goldmember).


Prix et distinctions
1980 : cérémonie d'inscription de son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood au 1500, Vine Street,,
1994 : lauréat du Polar Music Prize,,
1994 : lauréat du prix humanitaire Jean-Hersholt, décerné par le conseil des gouverneurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences,
2000 : récipiendaire de la National Humanities Medal décernée par la Fondation nationale pour les sciences humaines,
2001 : élévation au grade de commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur par le président Jacques Chirac
2001 : lauréat du Marian Anderson Award (en),,,
2001 : élection comme membre de l'Académie américaine des arts et des sciences,
2014 : élévation au grade de commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres lors d'une cérémonie présidée par l'ancien ministre de la culture Jack Lang,,


Récompenses aux Grammy Awards


Notes et références


Bibliographie


Autobiographie
(en) Quincy Jones, Quincy Jones -- Q's Jook Joint, Alfred Music, 1er mars 1996, 132 p. (ISBN 978-1-57623-288-0),
(en) Quincy Jones, Q : The Autobiography of Quincy Jones, Three Rivers Press, 1 octobre 2001, rééd. 8 octobre 2002, 432 p. (ISBN 978-0-7679-0510-7, lire en ligne),
(en) Quincy Jones, The Vibe Q : Raw and Uncut, Dafina, 1er octobre 2007, 320 p. (ISBN 978-1-60183-002-9),
(en) Quincy Jones, The Complete Quincy Jones : My Journey & Passions : Photos, Letters, Memories & More from Q’s Personal Collection, Insight Editions, 28 octobre 2008, 148 p. (ISBN 978-1-933784-67-0),
(en) Quincy Jones, The Quincy Jones Legacy Series : Q on Producing : The Soul and Science of Mastering Music and Work, Hal Leonard Publishing Corporation, 15 octobre 2010, 302 p. (ISBN 978-1-4234-5976-7),


En français
Quincy Jones (trad. de l'anglais par Mimi Perrin), Quincy [« Q: The Autobiography of Quincy Jones »], Robert Laffont, 7 mai 2003, 384 p. (ISBN 978-2-221-09633-8).


Essais
(en) Raymond Horricks, Quincy Jones, Hippocrene Books, 1er avril 1986, 127 p. (ISBN 978-0-87052-215-4, lire en ligne),
(en) Courtney Ross,, Listen Up : The Lives of Quincy Jones, Warner Books, 1er novembre 1990, 191 p. (ISBN 978-0-446-39286-0),
(en) Stuart A Kallen, Quincy Jones, Abdo & Daughters, 1996, 32 p. (ISBN 978-1-56239-571-1),
(en) Lee Hill Kavanaugh, Quincy Jones : Musician, Composer, Producer, Enslow Publishers, 1er avril 1998, 128 p. (ISBN 978-0-89490-814-9, lire en ligne),
(en) Linda N Bayer, Quincy Jones, Chelsea House Publishers, 2001, 112 p. (ISBN 978-0-7910-5305-8, lire en ligne),
(en) The art and soul of Quincy Jones, Hal Leonard, 2009, 160 p. (ISBN 978-1-60378-095-7, lire en ligne),


Articles et interviews
(en-GB) « Quincy Jones », sur Academy of Achievement, 28 octobre 2000,
(en-US) « Oprah Talks to Quincy Jones », sur Oprah.com, 2001, p. 11 pages,
(en-US) « Quincy Jones Biography », sur Public Broadcasting Service, 22 juin 2005,
(en-US) David Marchese, « In Conversation: Quincy Jones The music legend on the secret Michael Jackson, his relationship with the Trumps, and the problem with modern pop », Vulture,‎ 7 février 2018 (lire en ligne).


Liens externes
(en-US) « Quincy Jones », sur Channel YouTube Quincy Jones productions

(en) Site officiel
Ressources relatives à la musique : All About Jazz AllMusic Billboard Carnegie Hall Discogs Grove Music Online Last.fm MusicBrainz Muziekweb Rate Your Music Rock Hall of Fame Rockipedia Rolling Stone Songkick SoundCloud VGMDb
Ressources relatives à l'audiovisuel : Africultures AllMovie Allociné American Film Institute British Film Institute IMDb Rotten Tomatoes
Ressources relatives à plusieurs domaines : Metacritic Radio France
Ressource relative à la vie publique : National Humanities Medal
Ressource relative au spectacle : Internet Broadway Database

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Biographie issue de Wikipédia (voir l'original) sous licence CC BY-SA 3.0

 

Origines géographiques

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